Alors que le secteur de l’automobile en Algérie a connu un bond significatif, seulement une année après la reprise de l’importation de véhicules, certains bruits sur les réseaux sociaux ont fait état d’une fermeture provisoire de l’usine Fiat, en raison de vol de 132 moteurs Fiat. Une fausse rumeur que le ministère de l’Industrie a vite fait de démentir. Dans un secteur en pleine refonte, des marques comme Fiat, Cherry, Geely, ont montré des performances honorables, faisant renaître un certain engouement chez le consommateur algérien. A un degré plus élevé, la marque italienne a émergé du lot, après l’ouverture de l’usine Fiat d’Oran, en décembre 2023. Mais cette performance a, semble-t-il, dérangé certaines parties, ou du moins, leurs intérêts. Ou bien est-ce l’annonce de l’achat de la Fiat algérienne par facilité, ou bien les remises sur les prix de multiples voitures proposées, qui semblent ne pas avoir plu à tout le monde. La réalité est que la Fiat se vend bien sur le marché algérien, la preuve est que depuis son arrivée dans notre pays, le groupe Stellantis s’est hissé sur le toit de l’Afrique en matière de vente de voitures. Un fait qui met en avant l’importance de la situation géographique stratégique de l’Algérie, une réelle opportunité pour le pays de jeter à l’avenir les bases d’une véritable industrie automobile. Dans un communiqué paru jeudi, le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a formellement démenti cette fausse rumeur, la qualifiant de « rumeur sans fondement ». Déplorant le fait que « la photo de monsieur le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a été associée à cette publication », le ministère « a affirmé que l’usine poursuit actuellement son activité sans aucun incident signalé ». Un démenti qui vient ainsi réaffirmer l’engagement de l’État, dont l’objectif stratégique vise à mettre en place une véritable industrie durable, créatrice d’emplois, contribuant à la relance économique, la création de richesse et à accroître le PIB du pays. Mais la stabilité de l’économie nationale et son éventuelle percée sur le marché mondial, n’est pas du goût de tout le monde…
Hamid Si Ahmed