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Le MC Oran n’est pas sorti de l’auberge malgré l’arrivée d’Hyproc : Bouakaz sitôt arrivé, sitôt parti..

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On pensait qu’avec la reprise, par Hyproc, du MC Oran, ce club allait enfin voir le bout du tunnel. Mais rien de cela ne fut, du moins pas pour l’instant, car la formation d’El-Bahia s’engouffre de plus en plus dans la crise au point où certains parlent de deux directions, pour une seule équipe, celle dirigée par le séquestre judiciaire et celle du CSA, alors que « Hyproc » est le grand absent de la scène.
D’aucuns dans les milieux du club estiment que cette situation a été provoquée notamment par le silence de la société pétrolière, qui depuis sa prise en main de l’équipe n’a pas du tout communiqué et a laissé le flou planer sur les activités du club.
Le seul pas qu’a fait la société pétrolière est de contacter, Abdelhafid Tasfaout pour prendre le poste de directeur sportif, une proposition refusée par l’ex-international, ce qui a contraint cette filiale de Sonatrach de recourir, avant-hier, à un autre ancien international enfant des ‘’Hamraoua’’, en l’occurrence, Si Tahar Cherif El Ouezzani. Ce dernier a néanmoins demandé un temps de réflexion avant de se prononcer sur la proposition.
Mise à part, ces deux contacts « Hyproc » n’a rien fait montrer quelle est le nouveau propriétaire du club oranais, au point de laisser les choses aller au pourrissement !
C’est ainsi et jusqu’à preuve du contraire, c’est le séquestre Judiciaire qui est le représentant légal de la SSPA MCO, pourtant, le Club amateur avait tenté de le déloger de son poste en formulant une demande à la justice, mais cette dernière a reporté le traitement de cette affaire jusqu’au 4 septembre prochain, ainsi il restera le premier responsable de la SSPA MCO.
Ceci dit, il semble bien que le séquestre judiciaire rencontre quelques soucis, dans sa gestion ou le stade Hadefi Miloud a été fermé pour l’équipe, qui n’a pu s’entraîner lundi et même le stade Zabana n’a pas été mis à la disposition de l’équipe, ce qui fait que le staff technique mené par le coach Moez Bouakaz n’a pu pour le moment diriger qu’une seule séance d’entraînement lundi matin au stade Annexe du stade Ahmed Zabana, avec un groupe de joueurs très réduit.
Une situation qui a conduit le technicien tunisien a vite jeter l’éponge, déclarant que des choses se sont produites l’obligeant à quitter le navire en compagnie des membres de son staff technique.
Selon nos informations, l’homme, dont la précédente expérience sur le banc des Oranais avait tourné au vinaigre l’obligeant à saisir la FIFA pour faire valoir ses droits, a compris qu’il était indésirable auprès d’Hyproc qui mise plutôt sur Kheireddine Madoui pour prendre les commandes techniques des Rouge et Blanc.
En attendant que les choses soient tirées au clair, le temps ne joue nullement en faveur des Hamraoua, qui peinent à passer aux choses sérieuses dans la préparation de la prochaine édition du championnat de Ligue 1, dont le coup d’envoi sera donné le 15 septembre prochain.
H. S.

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