Accueil À LA UNE LE MAROC «PAYS DES DROITS DE L’HOMME» : La grande supercherie du siècle 

LE MAROC «PAYS DES DROITS DE L’HOMME» : La grande supercherie du siècle 

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On serait tentés d’inscrire « le Maroc et le respect des droits de l’Homme » au concours de la blague du siècle tant le sujet pousse tantôt au ridicule et tantôt au risible.
Les crimes du royaume et ses nombreuses atteintes aux droits humains les plus élémentaires ne sauraient être cachés par le galimatias de Omar Zniber le président du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, la logorrhée de Khalid Ramlin le directeur de la coopération et des relations internationales au CNDH, ou encore les élucubrations de Moulay Lahcen Naji,  le président de l’Instance indépendante des droits de l’homme au Maroc. C’est du lourd comme mensonge et comme désinformation. Ces derniers dans une « tarte » indigeste concoctée par l’agence de presse MAP font l’éloge de l’élection du royaume à la présidence du CDH allant jusqu’à prétendre qu’elle traduit les grandes avancées qu’il a réalisé en matière des droits de l’Homme et une reconnaissance planétaire de son statut de contrée où les droits humains sont respectés. En réalité l’exercice de la MAP, commandité par le Makhzen cache en réalité la panique de ce système féodal et passéiste de se voir rattrapé par ses crimes et atteintes eux droits de l’Homme commis dans les territoires occupés ou encore contre les militants de la cause du Rif. Les réunions du comité onusien de décolonisation devront aborder ce sujet et c’est, dans le pur style de la guerre préventive, que le Maroc tente de vendre son respect des droits humains. « La présidence marocaine du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies est le fruit du crédit engrangé depuis des décennies par le Royaume en matière de promotion des droits de l’Homme à l’échelle nationale et au sein des instances multilatérales, a affirmé Omar Zniber. Rien que ça. Le royaume a toujours actionné ses soutiens pour empêcher que soit étendue la mission de la Minurso au contrôle des droits de l’Homme dans les territoires Sahraouis occupés. Il a toujours refusé l’accès à ces territoires à des ONG. Récemment, il s’est même permis d’expulser des journalistes espagnoles qui avaient réussi à déjouer la surveillance qui les ciblait pour se rendre au Sahara occidental et interroger des militants sahraouis sur les persécutions qu’ils vivent au quotidien.  C’est la panique qui a fait réagir le Maroc qui espère ainsi créer un écran de fumée qui lui permettra de dissimuler ses nombreux crimes.  Khalid Ramli, pour sa part n’est pas allé de main morte pour dire que l’élection du Maroc à la tête du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU au titre de l’année 2024, constitue une reconnaissance des efforts déployés par le Royaume dans divers domaines, tant sur les plans constitutionnel, législatif et institutionnel qu’au niveau des pratiques. Acculé, le  Makhzen saura-t-il éluder la question des détenus de Gdeïm Izik ou des autres militants sahraouis emprisonnés ou encore le sort des compagnons de Zefzafi,  condamnés à de lourdes peines de prison et mis aux oubliettes dans des geôles tenues secrètes à ce jour. Le loufoque dans les propos de Zniber relayés par  la MAP est quand il affirme que le CDH de l’ONU est un organe subsidiaire. Cela veut tout simplement dire que le Maroc ne lui reconnaît aucune puissance légale pouvant lui permettre de réellement s’investir dans le travail de la protection des droits de l’Homme. Le Maroc veut dissimuler ses crimes et ses tentatives seront vaines car il est connu que les peuples en lutte triomphant toujours et que les crimes ne sauraient être indéfiniment cachés.
Slimane B. 

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