Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a eu, hier, un entretien téléphonique avec son homologue de la Chine, Wang Yi, selon un communiqué ministériel. L’entretien a permis de « passer en revue les différents volets du partenariat stratégique global entre l’Algérie et la Chine, ainsi que les perspectives de le promouvoir vers de nouveaux horizons, notamment dans les domaines économiques, conformément à l’importance particulière que lui accordent les dirigeants des deux pays », précise le texte. Les deux ministres ont, par ailleurs, évoqué « les principales questions inscrites, ce mois, à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, à leur tête la question de décolonisation au Sahara occidental », selon la même source.
Position « inchangée » de Pékin
Wang Yi, le ministre des Affaires étrangères mais également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a exprimé la position de son pays sur le conflit au Sahara occidental, soulignant que celle-ci reste inchangée. Selon un communiqué du Mae chinois, les deux ministres algérien et chinois ont abordé, lors d’un entretien téléphonique, la question sahraouie dans la foulée de l’examen, aujourd’hui, d’un projet de résolution américaine au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies. Le ministre Attaf a présenté la position de l’Algérie qui est celle de soutenir la légalité internationale conférant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.
Pour sa part, souligne cette source, Wang Yi a affirmé que la position de la Chine sur cette question restait « inchangée », soulignant qu’une solution politique « était la voie à suivre, que les Nations unies constituaient l’instance principale et que les résolutions du Conseil de sécurité en représentaient un fondement important. » En outre, ajoute la même source, Wang Yi a exprimé l’espoir que « les parties concernées intensifieraient la communication et les consultations afin de parvenir à une solution acceptable pour toutes les parties, sur la base de la justice et de l’équité. »
« Relations stables sous l’impulsion des présidentS Xi Jinping et Tebboune »
Par ailleurs, les deux parties ont abordé le partenariat bilatéral. Cité par le même communiqué chinois, Wang Yi a affirmé que les deux pays « entretiennent une amitié traditionnelle profonde et ont établi un partenariat stratégique global fondé sur une coopération intégrée dans divers domaines », ajoutant que « les relations entre les deux pays se développent de manière stable et saine sous l’impulsion du président Xi Jinping et du président Abdelmadjid Tebboune. »
Le Mae chinois a, également, exprimé « la volonté de la Chine de collaborer avec l’Algérie à la mise en œuvre du consensus auquel sont parvenus les deux présidents, renforcer l’amitié traditionnelle, promouvoir une coopération mutuellement avantageuse et défendre les intérêts fondamentaux des deux parties, afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les relations sino-algériennes », faisant savoir que le deuxième sommet Chine-États arabes se tiendra en Chine l’année prochaine, en qualifiant cet événement de « nouvelle étape historique dans les relations sino-arabes. »
« L’Algérie, pays influent »
Il a ajouté que l’Algérie est « un pays influent dans le monde arabe et que la Chine est prête à maintenir un dialogue étroit avec l’Algérie et à œuvrer de concert pour le succès du sommet ». Pour sa part, et cité par le ministère chinois, Attaf a déclaré que la Chine est « un partenaire commercial et d’investissement important pour l’Algérie et que les relations bilatérales connaissent un essor considérable grâce à l’orientation stratégique des dirigeants des deux pays, contribuant ainsi efficacement au développement national de l’Algérie ».
Concernant les questions internationales, Attaf a salué « la position objective et impartiale de la Chine sur les questions internationales en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, exprimant la volonté de l’Algérie de renforcer davantage l’amitié traditionnelle, d’élargir la coopération pratique et d’élever le partenariat stratégique global entre l’Algérie et la Chine à un niveau supérieur ». Il a également affirmé, conclut la même source, « le soutien de l’Algérie au succès du deuxième sommet Chine-États arabes, qui donnera un nouvel élan aux relations de la Chine avec les pays arabes. »
Farid Guellil












































