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Le lapsus révélateur de Walid Regragui

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Gravement accusé pour avoir proféré des propos racistes à l’égard du joueur congolais Chancel Mbemba, notamment lors du match opposant, dimanche, l’Equipe du Maroc et son homologue de la RD Congo dans le cadre de la CAN en Côte-d’Ivoire, le sélectionneur marocain Walid Regragui- par qui le scandale arrive- trouve toute la peine du monde à se défendre devant les journalistes. En conférence de presse hier, celui qui a mis le feu aux poudres lors de cette rencontre qui s’est terminée sur de violentes empoignades, après avoir démenti les accusations, s’est fourvoyé pour tomber dans son propre piège. En effet, Regragui a fait un lapsus révélateur qui trahit sa plaidoirie par laquelle il a tenté, par chemin tortueux, de se défendre des charges retenues contre lui. Des accusations sur lesquelles, par ailleurs, la CAF de Patrice Motsepe nous promet une enquête pour « faire éclater la vérité ». Qui vivra verra ! Chemin faisant, l’homme à la tête des Lions de l’Atlas a tenté de minimiser la gravité de cette affaire en la réduisant à une simple « polémique exagérée ». « Des propos racistes de ma part ? C’est honteux ce qui se dit à ce propos. Je n’ai jamais insulté le joueur. J’aurais juste aimé, par respect, qu’il (Chancel Mbemba, ndlr) me regarde dans les yeux, lors de notre poignée de main. Résultat, on a un joueur frustré et un entraineur frustré. J’étais déçu ! », a d’emblée déclaré Regragui qui aurait dû se contenter de cette réponse laconique. Car, la suite de ses propos le mène droit dans le box des accusés. Se voulant exempt de tout reproche ou soupçon, il ajoute en déclarant ne pas vouloir que les choses s’enveniment, et qu’il voudrait apaiser les tensions. Car, a-t-il abusé d’un propos par lequel il avoue implicitement avoir insulté le joueur congolais, « Moi aussi (Sic) et ma famille sommes victimes de propos racistes sur les réseaux sociaux ! Moi aussi je voudrais être entendu par la CAF ». Voilà qui est dit ! Mr Regragui, vous aurez dû payer un avocat pour vous conseiller de ne pas en dire trop de ces fausses déclarations qui peuvent se retourner contre vous.

27 morts et 1 317 blessés sur les routes en une semaine
Vingt-sept (27) personnes ont trouvé la mort et 1 317 ont été blessées dans 1161 accidents de la circulation enregistrés durant la période du 14 au 20 janvier à travers le pays, a indiqué hier un bilan hebdomadaire de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Tipaza avec 3 morts et 37 blessés suite à 22 accidents de la circulation, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont procédé à l’extinction de 713 incendies urbains, industriels et autres, dont les plus importants ont été enregistrés au niveau des wilayas d’Alger (68 incendies), Oran (50) et Blida (38), ajoute le communiqué. Durant la même période, 5776 interventions ont été effectuées par les éléments de la Protection civile pour le sauvetage de 555 personnes en situation de danger, ainsi que 5063 opérations d’assistance diverses

Le Yémen connaît la pire crise humanitaire au monde
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Yémen, Arturo Besegan, a déclaré que le pays, après près d’une décennie de conflit, connaît l’une des pires crises humanitaires au monde.
Besegan a souligné hier lors d’une conférence de presse au bureau des Nations unies à Genève que « des millions d’enfants au Yémen sont nés dans un environnement de guerre et que beaucoup d’entre eux ont grandi en étant témoins de conflits ». Il a poursuivi en disant : « Le peuple yéménite a subi de profondes destructions, la faim et la violence. Il mérite une vie de paix et de progrès ».
Il a ajouté : « Cette année, 17,8 millions de personnes au Yémen ont besoin d’une aide sanitaire et 2,4 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. Seuls 51% des établissements de santé fonctionnent à pleine capacité, et 36% d’entre eux fournissent des services limités ».

Guatemala : 808 ans de prison pour le meurtre de 16 étrangers
Un tribunal du Guatemala a condamné lundi un homme accusé d’être un baron de la drogue, à 808 ans de prison pour le massacre de 15 Nicaraguayens et d’un Néerlandais en 2008, a indiqué une source judiciaire. Le tribunal de la capitale, de Guatemala,a infligé cette peine d’emprisonnement à Rigoberto Danilo Morales après l’avoir jugé coupable de participation aux meurtres. En 2016, un autre chef présumé d’un réseau de trafic de drogue, Marvin Montiel Marin, a également été condamné à une longue peine de prison pour ce massacre. Le tribunal a précisé que M. Morales avait été condamné à 50 ans de prison pour chaque meurtre et à huit ans supplémentaires pour association de malfaiteurs. La loi guatémaltèque stipule cependant qu’un prisonnier ne peut en réalité purger plus de 50 ans de prison. Dabilo Morales, 37 ans, a été arrêté en 2022 après 13 ans de cavale. Son procès a débuté en septembre. Selon le parquet, lors du massacre de 2008, un bus entrant au Guatemala en provenance du Nicaragua et transportant les victimes avait été intercepté par des trafiquants de drogue présumés. Ils pensaient qu’il transportait également de la drogue, mais lorsqu’ils ont réalisé que ce n’était pas le cas, ils ont abattu les voyageurs et brûlé les corps dans un domaine appartenant à Marvin Montiel, a indiqué le parquet. Huit autres personnes, dont M. Montiel et son épouse Sara Cruz, ont été reconnues coupables dans cette affaire et condamnées à des peines de prison de durée variable.

Chlef : fouilles de sauvetage sur le site de découverte de vestiges archéologiques à Ténés
Des fouilles de sauvetage ont été engagées par la direction de la culture de Chlef en coordination avec des experts du Centre national de recherche en archéologie (CNRA), sur le site de découverte de vestiges archéologiques au centre ville de Ténès, nord de Chlef, suite au lancement dernièrement de travaux d’extension du siège d’une entreprise publique, a-t-on appris, hier, auprès de cette direction. « A la suite de la découverte archéologique mise à jour au centre ville de Ténés, lors des travaux d’extension du siège d’une entreprise publique, une commission du CNRA a été dépêchée sur place en vue d’effectuer une fouille de sauvetage de nature à déterminer la nature et la période de ce site archéologique, pour sa protection », a indiqué, à l’APS, le directeur du secteur, Mahmoud Hasnaoui. Il a ajouté que ce site est « un réservoir d’eau remontant probablement à la période romaine », car la ville de Ténès faisait partie des plus importantes villes romaines, à l’époque, sous le nom de « Cartennae ».

Une enseignante percute accidentellement des écoliers faisant trois morts au Bénin
Trois écoliers sont morts et cinq autres ont été blessés dans un accident survenu lundi dans la cour de l’école primaire publique béninoise de Dassagaté, dans la commune de Natitingou (nord), ont rapporté hier plusieurs quotidiens locaux. D’après ces sources, une maîtresse de l’école manœuvrait sa voiture quand elle a percuté huit enfants dans la cour de l’école. « Le choc a été violent et trois écoliers sont morts et cinq autres ont été blessés, dont un encore dans le coma », ont souligné les quotidiens béninois dans leur édition d’hier.

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