Considérant qu’ils représentent un danger pour la sécurité nationale du pays, le Royaume-uni a bloqué plusieurs investissements émiratis, d’un montant global de plusieurs milliards de dollars, ont indiqué des sites d’information.
Le gouvernement britannique, dans sa tentative de préserver la sécurité du risque émirati a pu ainsi bloquer les manœuvres qui visaient à acquérir des actions dans des entreprises stratégiques à l’instar de la firme de la téléphonie Vodafone ou encore du quotidien « The Telegraph », ont précisé les mêmes sources qui ont dénoncé la tentative de groupes financiers émiratis ou y appartenant de lancer des OPA (Offres publiques d’achat ) contre des symboles du Royaume-Uni, ou encore des entreprises qui ont fait la renommée du pays.
Un communiqué du gouvernement britannique a rappelé que la quote-part des actions, aujourd’hui détenues dans le capital social de Vodafone, par des investisseurs émiratis représente une véritable menace sur la sécurité publique. Abondant dans le même sens, un autre communiqué repris par l’agence Reuters, le gouvernement britannique a appelé les responsables de Vodafone à mettre en place une commission qui sera chargée de veiller au strict respect des conditions qui permettent de garantir la sécurité nationale du pays.
Le communiqué précise qu’au vu de l’importance du large spectre du champ d’implication de l’entreprise Vodafone dans de nombreux secteurs d’activité, les risques d’accès illicites a des données classées secret ou d’espionnage électronique sont grands. Au mois de mai dernier, la direction de Vodafone avait annoncé que Hatem Douidar, le directeur exécutif d’Emirats Telecom », allait intégrer le conseil d’administration de l’opérateur britannique en cas d’accord entre les deux parties. Le porte-parole de Vodafone qui a confirmé l’arrivé de Hatem Douidar au conseil d’administration de Vodafone, ce qui représente un grand pas vers une coopération plus large entre les deux firmes.
Il faut préciser dans ce cadre que les émiratis sont passés maîtres dans l’art de « l’entrisme » qui leur a permis à ce jour de prendre possession des actifs de nombreuses entreprises à travers le monde. Des émiratis, détenteurs de capitaux, concèdent des crédits à des entreprises européennes en difficulté. Les intérêts de ces crédits, conformément au contrat signé et qui accorde de larges intérêts aux émiratis sont fixés de façon à maintenir le bénéficiaire dans une spirale d’endettement qui finira par le pousser à céder des actions de son capital social a son créancier. « Émirats Telecom connue également sous l’appellation Télécommunications et plus », qui est présente dans 16 pays à travers le monde a augmenté, depuis mai dernier, sa participation au capital de Vodafone à près de 14%. Et c’est cet activisme qui a poussé le gouvernement Britannique à décider l’ouverture d’enquête sur les visées émiraties à l’endroit de « Vodafone », « The Telegraph » et bien d’autres formes anglaises ciblées par les Émirats arabes unis.
Slimane B.
