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LE GOUVERNEMENT ALGÉRIEN REJETTE ET CONDAMNE LES PROPOS D’EMMANUEL MACRON : « Immixtion inacceptable dans une affaire interne »

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Présentée indûment par le président français, Emmanuel Macron, comme un cas de liberté d’expression, l’affaire Sansal est, pour dire vrai, un délit d’atteinte à l’intégrité territoriale du pays. Ce qui est passible d’une peine prévue par la loi algérienne.
Pour un chef d’État, Emmanuel Macron aurait pu faire preuve de retenue conformément aux règles diplomatiques d’usage. Mais, le recul qu’il a pris sur l’affaire de l’écrivain algérien Boualem Sansal, à la nationalité française par ailleurs octroyée courant 2024, n’a fait qu’alimenter sa haine et son animosité à l’égard d’une Algérie qui est, après tout, dans un droit absolu d’exercer sa souveraineté judiciaire sur un cas d’atteinte à l’intégrité territoriale du pays. En termes clairs, le « pantin » du révisionnisme colonial et défenseur zélé de la cause perdue des néocolonialistes issus de l’extrême droite, et le plus chéri de ses maitres du Crif doit répondre de ses propos délictueux devant la seule justice algérienne. C’est aussi simple que cela !
En réponse aux propos provocateurs et pour le moins attentatoires tenus par le président français à l’égard d’un pays souverain au sujet d’une affaire interne au pays, le Gouvernement algérien a employé des mots forts qui devraient remettre Emmanuel Macron à sa place. Et, par la même, le renvoyer à ses propres déboires face à une crise politique interne qui risque, à tout moment, de l’emporter lui et son gouvernement avec. En effet, dans un communiqué rendu public hier par le ministère des Affaires étrangères, le Gouvernement algérien a, ainsi, indiqué avoir « pris connaissance avec beaucoup d’étonnement, des propos du Président français concernant l’Algérie qui déshonorent, avant tout, celui qui a cru devoir les tenir de manière aussi désinvolte et légèreté », précisant que « ces propos ne peuvent être que réprouvés, rejetés et condamnés pour ce qu’ils sont, une immixtion éhontée et inacceptable dans une affaire interne algérienne. »
À propos de l’affaire Sansal elle-même, le Gouvernement algérien recadre le chef d’État français qui tente, par un moyen détourné, de défendre la thèse de ses amis de l’extrême droite qu’il rejoints dans leur camp, en faisant croire à une histoire de liberté d’expression.
Sur ce, le Gouvernement national a affirmé : « Ce que le Président français présente indûment et faussement comme une affaire de liberté d’expression n’en est pas une au regard de la loi d’un État (algérien, Ndlr) souverain et indépendant », ajoutant que cette affaire « relève essentiellement d’une mise en cause de l’intégrité territoriale du pays, un délit punissable par la loi algérienne. » Voilà qui est dit !
Farid Guellil

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