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LE GÉNOCIDE SIONISTE SE POURSUIT À GHAZA : Plus de 260 victimes en une journée

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L’occupant a commis, hier, deux nouveaux massacres sanglants à Ghaza, visant des civils affamés venus chercher de l’aide humanitaire. Plus de 260 personnes ont été tuées ou blessées dans des frappes distinctes à Rafah et à Wadi Ghaza, illustrant une fois encore une stratégie israélienne méthodique de terreur et de déplacement forcé.
Le premier génocide a eu lieu à l’aube à Rafah, dans la zone d’Al-‘Alam. Des milliers de civils s’étaient rassemblés à un point de distribution de l’aide humanitaire, lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sans sommation. Le bilan est effroyable : 31 morts, dont de nombreuses femmes et enfants, et plus de 200 blessés, certains atteints de tirs à la tête ou à la poitrine. D’après la ministre de la Santé de Ghaza, chaque victime arrivée à l’hôpital a reçu une unique balle en pleine tête ou dans la poitrine, ce qui démontre l’intention manifeste d’exécuter les civils. Le deuxième massacre s’est produit quelques heures plus tard, près du pont de Wadi Ghaza, au centre de l’enclave. Là encore, des milliers de personnes, affamées et désespérées, ont été attirées vers un prétendu « centre d’aide », installé selon les autorités locales en coordination avec une société de sécurité américaine. Aussitôt les foules rassemblées, les forces israéliennes, soutenues par cette société privée, ont ouvert le feu, tuant un civil et en blessant 32 autres. Des dizaines sont restés piégés sous un feu nourri, selon le bureau de presse gouvernemental de Ghaza. Depuis le 27 mai, début officiel de la nouvelle « mécanique de distribution de l’aide », les centres de distribution ont été transformés en véritables zones d’extermination. On dénombre déjà 49 morts et 305 blessés dans ou aux abords de ces points, qualifiés désormais de « salles d’exécution » par les organisations locales. Ces structures, gérées en partie par l’ »Institution israélo-américaine de secours à Ghaza », sont par ailleurs rejetées par les Nations unies, qui les considèrent comme illégales et contraires au droit humanitaire.  Les soldats sionistes s’adressaient aux civils rassemblés avec des haut-parleurs, leur criant : « Ghazaoui affamé, rentre chez toi », juste avant de tirer. Ces propos, doublés des actes, confirment une politique délibérée d’humiliation et de liquidation. En parallèle à ces massacres ciblés, les bombardements ont repris à grande échelle. Huit personnes ont été tuées dans un raid israélien sur un véhicule à l’est de Khan Younès, tandis que plusieurs autres ont perdu la vie dans le bombardement d’une maison appartenant à la famille Saloul, près de la mosquée As-Sunna au sud du camp de Nuseirat. À Ghaza-ville, les frappes ont visé le quartier de Sheikh Radwan et ont conduit à de nouveaux déplacements forcés des habitants du nord de la ville, sommés de fuir sous menace d’un bombardement imminent. Les dernières statistiques médicales dressent un tableau apocalyptique. Depuis le 7 octobre 2023, l’agression israélienne a fait 54 418 morts, en majorité des femmes et des enfants, et 124 190 blessés. Les morgues sont pleines, les hôpitaux débordés et les sous-sols regorgent de cadavres encore sous les décombres. Au cours des dernières 24 heures, 37 nouveaux corps, dont cinq extraits des ruines, ont été transportés vers les hôpitaux, aux côtés de 136 blessés. La situation dans les centres de soins est critique : engorgement des urgences, pénurie de consommables chirurgicaux, absence de sang pour les transfusions… Tout cela rend les opérations de sauvetage presque impossibles.

Un nettoyage ethnique assumé
Selon Amjad Al-Shawa, directeur du réseau des ONG à Ghaza, les civils sont délibérément attirés dans des zones isolées pour y être éliminés. « Les centres d’aide sont devenus des postes militaires au service d’agendas israéliens et américains », a-t-il déclaré à Al Mayadeen, ajoutant : « Ceux qui partent chercher du pain reviennent en cercueils ».Cette politique d’extermination s’inscrit dans un projet plus vaste : le nettoyage ethnique de la population palestinienne de Ghaza. L’ONU elle-même, à travers plusieurs rapports, alerte sur une stratégie israélienne de « transfert forcé » de la population, en violation directe du droit international. Le rôle présumé d’une société de sécurité américaine dans les massacres de ce dimanche ajoute une dimension internationale au crime. Le bureau de presse gouvernemental de Ghaza a dénoncé un « guet-apens planifié » en coordination avec les forces israéliennes, destiné à éliminer un maximum de civils sous prétexte d’assistance humanitaire. Le silence de la communauté internationale, déjà lourd de conséquences depuis des mois, devient désormais insupportable. Les appels à une enquête internationale indépendante se multiplient, tandis que la société civile dans le monde entier continue de manifester contre ce qui est de plus en plus qualifié de génocide. Alors que la bande de Ghaza sombre dans un chaos humanitaire sans précédent, les lieux censés apporter secours deviennent des pièges de mort. Le massacre des civils autour des « centres d’aide » révèle l’ampleur de la stratégie israélienne : affamer, déplacer, puis exécuter. Un engrenage implacable sous les yeux du monde. Combien de morts faudra-t-il encore avant que cesse cette barbarie méthodique ?

« Centres d’aide ou pièges mortels ? »
Ce week-end, la bande de Ghaza a été le théâtre d’un nouveau massacre sanglant. Plus de 180 Palestiniens ont été tués ou blessés alors qu’ils tentaient de récupérer une aide humanitaire dans les zones de Mawasi Rafah et du corridor de Netzarim, au sud et au centre de la bande de Ghaza. Ces lieux, prétendument désignés comme points de distribution de l’aide, sont désormais qualifiés de « salles d’exécution à ciel ouvert » par les forces de résistance palestinienne. Des centaines de civils affamés se sont rendus à un point de distribution géré par une société américaine opérant en coordination avec l’armée israélienne, dans la région de Mawasi Rafah. Peu après leur arrivée, ils ont été pris pour cible. Le premier bilan fait état d’au moins 30 morts et plus de 150 blessés, dont des cas critiques. Quelques heures plus tard, un autre carnage a été perpétré à proximité du corridor de Netzarim, entraînant de nouvelles pertes humaines. Le bureau de presse du gouvernement de Ghaza a dénoncé ces attaques comme des « pièges mortels déguisés en centres d’aide humanitaire », soulignant l’usage cynique de la faim comme arme de guerre. Selon ce même bureau, ces lieux sont « contrôlés par l’armée d’occupation, financés et couverts politiquement par l’administration américaine ». « Le programme d’aide humanitaire via les zones tampons est un échec criminel, utilisé pour masquer des opérations de ciblage délibéré », indique le communiqué officiel.
M. Seghilani 

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