Une nouvelle fois, les paroles du président Abdelmadjid Tebboune, sur la question de la Mémoire, font mouche et mettent les nostalgiques du colonialisme français dans le désarroi le plus complet.
Une partie du discours à la Nation, prononcé par le Président Tebboune, dimanche 29 décembre 2024, devant le Parlement réuni au Palais des Nations (Club des Pins, Alger), a été consacrée aux crimes ignobles et au génocide à l’égard du peuple algérien, perpétrés durant les 132 ans de nuit coloniale imposée à l’Algérie par la France. Le président Tebboune, parlant au nom du peuple algérien, a exigé de la France, non pas de dédommagements financiers, mais tout juste qu’elle reconnaisse ses crimes et le génocide que les historiens et chercheurs français eux-mêmes ont révélé à travers les documents laissés par les officiers de l’armée française de sinistre renom qui décrivent dans les détails les atrocités qu’ils ont commises dans le but d’exterminer la population algérienne pour la remplacer par d’autres populations venues de France et d’Europe. La similitude avec ce que fait l’armée sioniste contre les Palestiniens, particulièrement à Ghaza, est évidente et, soit dit en passant, pour l’issue également, car comme le peuple algérien, le peuple palestinien sortira victorieux de cette épreuve en libérant ses territoires de l’occupation sioniste, avec l’aide des forces de la liberté, majoritaires dans le monde. Il n’est pas surprenant que l’on trouve les nostalgiques du colonialisme français, les complices des criminels sionistes et le Makhzen allié du sionisme dans le même camp contre l’Algérie. Ce camp anti-algérien, n’ayant rien compris aux propos du président Tebboune, en a déformé le sens, croyant que cela lui fournirait matière à une propagande qui serait relayée par des perroquets algériens prompts à reprendre les inepties venues d’outre-Méditerranée s’en prenant au président Tebboune. Le Moudjahid, doyen de la diplomatie algérienne et président de l’Association internationale des Amis de la Révolution algérienne (Aiara), Noureddine Djoudi, a donné, à nos confrères de ‘’l’Expression’’, un éclairage pertinent sur le discours à la Nation du président Tebboune. Il s’agit, écrit-il, d’une « leçon magistrale de maîtrise de l’histoire et de la langue française à ces tenants de l’islamophobie et de la haine de l’Algérie, et qui n’ont de français que les sept lettres que leur attribue la «nationalité» sur leur carte d’identité de l’Hexagone ». Noureddine Djoudi fait observer que « sous la domination du sionisme, une partie de la France est devenue l’acteur privilégié de la désinformation, du fake-news, du mensonge, voire même de la corruption, ces armes favorites du couple obscène makhzeno-sioniste ». À propos du « feuilleton minable de Sansal – prononcé en bonne phonétique française sangsale – après celui de Kamel Daoud rejeton présumé Goncourt », le moudjahid et diplomate algérien relève que « tous les personnages des médias et du microcosme politique asservis par le pouvoir sioniste se sont livrés à une campagne démentielle contre l’Algérie au nom d’un prétendu droit à la liberté d’expression ». Nourredine Djoudi poursuit : « en déclarant qu’ils nous ont «envoyé un usurpateur qui ne connaît pas son identité, qui ne connaît pas son père et qui vient nous dire de donner la moitié de notre pays à un autre État», le Président a mis à nu la nature profonde de “ce mercenaire invétéré » qu’est Boualem Sansal. Il explique: « le président Tebboune a introduit, dans son discours, une référence subtile entre le père biologique et le père spirituel qui nous guide dans l’épreuve. Sansal a renié, effacé de sa mémoire, ce qui inspire, chez tout Algérien digne de ce nom, la dignité et la fierté: la paternité spirituelle de ceux qui ont donné leur vie pour que vive l’Algérie libre, fière et souveraine! ». Sansal l’a renié et « a choisi l’islamophobie et d’être contre sa patrie d’origine pour se mettre aux ordres de ceux qui, en France, au Maroc et dans l’entité sioniste, rêvent de déstabiliser et balkaniser l’Algérie ».
M’hamed Rebah