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LE DIRECTEUR DE L’ENSA À PROPOS DE LA CULTURE CÉRÉALIÈRE : « Le plan national vise le rendement et la diversification des semences »

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Un plan stratégique agricole quinquennal mis en service en octobre prochain vise à atteindre, dans le nord, une production de blé de l’ordre de 6 millions de tonnes par an.
En sus d’une augmentation du rendement jusqu’à 30 q/ha à court terme, alors que dans le sud jusqu’à 3 millions de tonnes pour être dans les 60 q/ha. C’est ce qu’a affirmé, hier, le directeur de l’École nationale supérieure d’agronomie (ENSA), le professeur Tarik Hartani, Coordinateur du comité de réflexion pour le développement des céréales en Algérie. Invité à l’émission de la chaîne 3 « invité de la rédaction », Hartani a précisé « Pour parvenir à cet objectif, de nombreux aspects rentrent en compte, L’aspect matériel en agriculture est important. Nous savons que la tendance actuelle est la raréfaction de la main-d’œuvre agricole, mais la solution se trouve aussi dans un matériel agricole performant et des technologies innovantes », autre aspect pour développer cette filière, l’incontournable ressource hydrique. « Il faut valoriser tous les points d’eau, notamment les 500 retenues collinaires, pour parvenir à produire les 3 millions de tonnes de blé que l’on ambitionne », expliquant que le point multisectoriel est très important dans le développement et l’atteinte de l’objectif visé, autant que l’encadrement technique, et la mise en œuvre d’une stratégie bien précise, par le comité qui cherche à associer les acteurs locaux pour produire des résultats palpables, ces résultats seront obtenus dans le cadre du suivi professionnel et un bon travail collectif de l’ingénieur et de l’agriculteur, avec une bonne semence, une bonne variété. Insistant que « si on continue avec des pratiques élémentaires, on n’arrivera pas à produire ce qu’on souhaite ». La qualité des semences constitue également l’objet de recherche de plusieurs laboratoires. Beaucoup de chercheurs sont parvenus à conférer aux semences des propriétés de tolérance par rapport aux aléas climatiques, parce que les variétés locales, comme nous le savons, ne peuvent pas être productives, d’où l’importance du rôle de la biotechnologie. Notant que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a co-présidé avec le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, lundi, à, l’École nationale supérieure d’agronomie «ENSA», la cérémonie de présentation de la stratégie nationale de développement de la production des céréales, développée par des chercheurs et des experts de plusieurs secteurs.

Une relative autosuffisance peut se faire
Le défi de relever la production céréalière et garantir la sécurité alimentaire constitue l’une des priorités du gouvernement. Une filière qui a déjà bénéficié de nombreuses mesures incitatives pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, et ce, en augmentant les investissements dans le secteur agricole, en général, et dans les céréales en particulier, dans un contexte marqué par des fluctuations des prix du blé à l’échelle mondiale. Hartani a précisé que nous pouvons, par un système de compensation, arriver à une relative autosuffisance, en allant vers une optimisation des potentialités existantes, « nous n’avons pas fait ce qu’il faut faire pour aller vers de bons rendement tel que des moyens naturels pour préserver l’environnement ». Le plan se devise en 3 aspects «aspect naturel, aspects agro-technique, aspect socioéconomique», la plupart des mesures proposés sont des mesures d’optimisation de la ressource financière, L’aspect matériel en agriculture est important. Nous savons que la tendance actuelle est la raréfaction de la main-d’œuvre agricole, mais la solution se trouve aussi dans un matériel agricole performant et des technologies innovantes. Indiquant « rien n’interdit l’ouverture vers l’international afin d’améliorer le secteur céréalier, pour aller vers l’autosuffisance, en introduisant l’agriculture intelligente, tous ce qui est photographie aérienne et autres afin d’éliminer les pertes, faute d’encadrement technique ».
M. Seghilani

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