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LE CONSEIL DE SÉCURITÉ INTERPELLÉ À RIYAD : Obliger l’entité sioniste à un cessez-le-feu

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Le 2e Sommet arabo-islamique s’est tenu, en réunion extraordinaire, hier à Riyad (Arabie saoudite) pour examiner les développements de la question palestinienne et l’évolution de la situation au Proche-Orient. Représentant le président Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a pris part à ce sommet conjoint entre la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dont les travaux ont été ouverts par un discours du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, qui a insisté sur la nécessité d’imposer un cessez-le-feu à Ghaza, de permettre à la Palestine de devenir un membre à part entière de l’Organisation des Nations unies (ONU) et de déployer les efforts nécessaires en vue de concrétiser la solution à deux États. Il a souligné le rejet par son pays de l’agression sioniste sur le territoire iranien. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a condamné les « opérations militaires visant le territoire du Liban », exprimant son rejet de la violation de sa souveraineté et rejetant une fois de plus le génocide commis par l’occupation sioniste dans la bande de Ghaza. À son tour, le président syrien Bachar al-Assad a souligné que la priorité était de mettre fin au génocide et aux massacres commis par l’occupation sioniste. En allusion à l’application des décisions qui sortiront du Sommet, Bachar al-Assad a affirmé que « nous serons partenaires dans le génocide en cours, sans plan de mise en œuvre ». Quant au président palestinien, Mahmoud Abbas, il a souligné que « le devoir arabe, islamique, humanitaire et moral nous impose de faire preuve des plus hauts niveaux de solidarité», soulignant que les attaques sionistes se poursuivent grâce au soutien apporté par les États-Unis. Il a souligné la nécessité pour « les pays du monde de revoir leurs relations avec Israël, en raison de sa violation du droit international ». Le chef du gouvernement intérimaire libanais, Najib Mikati, a, à son tour renouvelé son engagement envers la résolution 1701 de l’ONU, avec toutes ses dispositions, appelant au soutien de l’État libanais et de ses institutions et à la poursuite de l’envoi d’une aide urgente. Il a prévenu que le Liban traverse « une crise historique sans précédent et fatidique et est confronté à une agression israélienne flagrante, en plus d’un certain nombre de défis et de crises accumulés », expliquant que les effets économiques de l’escalade de l’agression israélienne « augmentent l’ampleur » de la tragédie.» Le premier vice-président iranien est Mohammad-Reza Aref  a souligné la nécessité « d’un cessez-le-feu à Ghaza et au Liban et d’une coordination urgente au niveau international pour fournir une aide humanitaire », ce qu’il a considéré comme « une question nécessaire ». Il a également souligné qu' »une décision décisive doit être prise pour reconstruire le Liban et Ghaza.  Le projet de résolution du Sommet de Riyad souligne, entre autres, la nécessité pour le Conseil de sécurité de prendre une décision contraignante au titre du Chapitre VII pour obliger l’entité sioniste à cesser le feu à Ghaza. Une réunion préparatoire précédant le sommet a été tenue dimanche avec pour objectif de rapprocher les vues concernant l’adoption de la déclaration finale qui devrait dénoncer les violations commises par l’entité sioniste à l’encontre des populations à Ghaza et au Liban. A cette occasion, Hussein Ibrahim Taha, secrétaire général de l’OCI, a affirmé que « les violations continues de l’occupation sioniste constituent une menace à la paix et à la stabilité régionales », appelant à « la nécessité de redoubler d’efforts internationaux pour mettre fin aux crimes commis contre le peuple palestinien et empêcher l’occupation d’élargir le cercle de l’agression et de déstabiliser la région ». Il a, en outre, appelé à « soutenir la mise en œuvre des décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur l’illégalité de l’occupation » et « à accélérer la réalisation de la solution à deux Etats ». La participation de l’Algérie à ce sommet « s’inscrit dans le cadre de son engagement constant à soutenir la cause palestinienne et sa solidarité absolue avec le peuple libanais dans sa lutte contre l’agression sioniste barbare », a fait savoir un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
M. R.

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