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LE CONSEIL DE LA NATION LORS DU 11e SOMMET DES PRÉSIDENTS DE PARLEMENTS DU G20 À CAPE TOWN : « La soutenabilité de la dette est une responsabilité commune »

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Le Conseil de la nation a pris part, à Cape Town en Afrique du Sud, aux travaux du 11e Sommet des présidents de parlements des pays du Groupe des Vingt (G20), qui vise à renforcer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), a indiqué un communiqué de la chambre haute du parlement. Selon la même source, «chargé par le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, le sénateur et membre du Parlement panafricain (PAP), M. Mohamed Amroune, ont participé pendant trois jours, en compagnie d’une délégation conjointe des deux chambres du Parlement, aux travaux de ce Sommet, qui s’est achevé hier vendredi, accueilli par l’Afrique du Sud en sa qualité de présidente en exercice du G20, et placé sous le thème « Mettre la diplomatie parlementaire au service de la solidarité mondiale, de l’égalité et de la durabilité ». Dans le cadre de ce thème global, l’Afrique du Sud s’est ouverte à « renforcer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’UA, à développer la gouvernance mondiale, et à appuyer les efforts pour l’établissement d’un nouvel ordre mondial plus inclusif, représentatif, équitable et durable ». Dans cette optique, et en vue d’enrichir le débat lors de l’atelier intitulé « Garantie de la soutenabilité de la dette pour les pays à faible revenu », le représentant du Conseil de la nation, M. Amroune, a souligné que « la question de l’endettement est liée aux menaces actuelles qui pèsent sur le monde d’aujourd’hui, telles que le terrorisme, le crime organisé et la migration, lesquelles se répercutent sur la dégradation des niveaux de développement et le manque des projets de développement dans les pays à faible revenu ». Il a affirmé que « la question de la soutenabilité de la dette est une responsabilité commune, et les parlementaires, en tant que représentants de la volonté des peuples, doivent exercer des pressions sur les décideurs dans leurs pays afin de respecter cette soutenabilité, en ayant la capacité de continuer à régler leurs dettes sans recourir au rééchelonnement, ni être en défaut de paiement, et sans aucun impact négatif sur les dépenses sociales, ni sur la croissance économique ». Il « ne s’agit pas uniquement d’une question financière, mais aussi d’une question qui touche à la souveraineté, à la stabilité sociale et aux opportunités de développement dans les pays à faible revenu », a-t-il estimé, ajoutant que « la garantie de cette soutenabilité requiert des efforts intégrés englobant une réforme interne, un soutien international et une planification financière à long terme ».
Il a également indiqué qu’« à la lumière des défis mondiaux actuels, il importe de traiter cette question avec responsabilité et une véritable solidarité internationale ». À noter que, les membres de la délégation parlementaire ont tenu, en marge des travaux du sommet, « des rencontres bilatérales avec les présidents des délégations des pays amis participant à cette manifestation, en vue de renforcer la concertation et l’échange de vues sur les questions internationales d’actualité, et les questions intéressant les peuples africains », a conclu le communiqué.
L. Zeggane

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