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Le chef du mouvement de la résistance libanaise Hassan Nasrallah : «Notre réponse viendra»

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Dans un discours, prononcé jeudi, le chef du mouvement de la Resistance libanaise, Hezbollah, Hassan Nasrallah a averti Israël que la riposte à l’assassinat ciblé, par un raid sioniste, contre le chef militaire du mouvement, le martyr, Fouad Chokor, sera «réelle» et «très étudiée»., sans manquer dans son discours télévisé, de s’en prendre également aux Etats-Unis, dans son soutien à l’entité sioniste, jugeant Washington
« aussi responsable » de la situation au Proche-Orient.

Le discours était attendu. Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, a fait son apparition sur les écrans des télévisions, à 17h -heure locale- jeudi, quelques heures après les cérémonies officielles et populaires, des martyrs de la résistance palestinienne et libanaise, respectivement, les défunt Isamaïl Henieya , à Téhéran, Iran, et Fouad Chokor, à Beyrouth, Liban, les deux assassinés dans deux raids sionistes, le premier, à Téhéran et le second à Beyrouth . Le leader du mouvement de la résistance libanaise, a prévenu, jeudi Israël que son mouvement était passé à «une nouvelle étape», affirmant à l’entité sioniste que «notre réponse viendra et cela n’est pas discutable», en réponse à des diplomates occidentaux s’activant depuis mercredi, à inviter à « la déséscalade » après que l’occupant sioniste a fini par commettre ses crimes, en violation du droit international, opérant par la violation de la souveraineté iranienne. Déclarant d’emblée que
« c’est à l’ennemi et ceux qui se tiennent derrière lui d’attendre maintenant» le chef de la résistance libanaise, Hassan Nasrallah, les a avertis «vous ne savez pas quelles lignes rouges vous avez franchies ! L’ennemi doit maintenant s’attendre à la colère et à la revanche» a-t-il lancé, après avoir évoqué les assassinats d’Ismaïl Haniyeh à Téhéran et de Fouad Chokor à Beyrouth. «Les Israéliens sont joyeux, ils ont tué Sayyed Mohsen [Fouad Chokor, ndlr.] et Ismaïl Haniyeh en quelques heures, Riez maintenant, mais vous pleurerez beaucoup», a poursuivi Nasrallah, promettant une riposte «réelle, pas factice» et «très étudiée».
Concernant la mort du haut gradé du mouvement de la résistance libanaise, il assure l’entité sioniste et ses soutiens notamment les Etats Unis, «lorsqu’un de nos commandants tombe en martyr, on le remplace rapidement, par un de ses élèves et nous avons une excellente nouvelle génération de commandants» a affirmé le Hezbollah. Annonçant que les opérations du front de soutien à Ghaza et à la résistance armée palestinienne, qui depuis dix mois , ont imposé, pour rappel, le cours des évènements sur le terrain, notamment dans les territoires occupés du nord palestinien, vidé, par plus de 100.000 colons et la fin de la suprématie de l’aviation sioniste , Hassan Nasrallah leur annoncé qu’une «nouvelle étape» a commencé, après les assassinats des martyrs précités, le palestinien Ismaïl Haniyet et le libanais Fouad Chokor. Plus explicite et précis dans ses propos, comme à ses habitudes, il indique sur cette nouvelle étape, qu’elle « dépasse désormais le principe de soutien à Ghaza, sur tous les fronts de l’axe de la résistance », avertissant que «l’ampleur de l’escalade sera tributaire de la réaction de Tel-Aviv». Mettant ainsi non seulement l’entité sioniste au pied du mur, mais aussi ses soutiens, dont Washington, qui n’a cessé depuis dix mois, d’exprimer son refus à toute escalade, sans pour autant, faire pression sur l’entité sioniste, pour l’arrêt de sa guerre barabare contre Ghaza et sur ces crimes, par des frappes ciblant des responsables palestiniens et libanais, en Syrie, Liban et Iran , en violation des souveraineté de ces pays. Incombant en cas de régionalisation du conflit, la responsabilité à l’occupant israëlien, Hassan Nasrallah s’en est également pris aux différents soutiens de l’entité sioniste en lançant, notamment un message à l’occident, à sa tête, sans les citer, les Etats Unis. Il dira que « mon message à l’Occident et à ceux qui veulent un retour au calme : pas de solution sans pression sur Israël pour qu’il arrête la guerre à Ghaza», réaffirmant que le seul moyen d’arrêter le conflit était de mettre fin à la guerre barbare sioniste contre Ghaza. Ne manquant pas de railler sur les objectifs israéliens : «le but de Benjamin Netanyahou c’est que le Hamas lui dise : venez, voilà les otages, et les armes » et d’affirmer, que « cela n’arrivera pas. Nous ne nous rendrons pas, ni à Ghaza, ni au Liban, ni au Yémen… ».
Anticipant une riposte de l’ensemble de l’axe de la résistance, dont libanaise, celui qui, depuis dix mois, est plus connu sous l’appellation du « boucher des enfants », Benjamin Netanyahou a indiqué qu’Israël était à un «niveau d’alerte très élevé » selon un communiqué de son bureau, indiquant que : «Nous ferons payer un prix très élevé pour tout acte d’agression contre nous», est-il précisé, dans ledit document, alors que son armée est depuis dix mois sous le poids d’une guerre d’usure, à Ghaza comme au Front nord de la Palestine occupée, en plus d’une crise interne, sur fond de l’impact des pertes stratégiques qu’elle a subie et continue de subir.
K. B.

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