L’artiste algérienne Rym Ghazali est décédée à Paris, à l’âge de 39 ans, des suites d’un cancer, a annoncé sa famille. « Depuis quelques minutes, la gazelle de l’Algérie nous a quittés. Que Dieu t’accorde Sa Miséricorde Rym », a dit sa sœur Salma dans une vidéo diffusée sur sa page Instagram.
La défunte avait annoncé en novembre 2019, qu’elle était atteinte d’un cancer du cerveau et qu’elle avait subi une intervention chirurgicale en France. Née le 29 juin 1982, l’artiste est devenue célèbre après avoir participé au programme « Star Academy » en 2005. Elle a également joué des rôles dans plusieurs œuvres dramatiques ramadanesques.
Réagissant au décès de l’artiste, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, écrit dans un post facebook, avoir appris avec « beaucoup de tristesse et d’émotion », la disparition de Rym Ghazali des suites d’une longue maladie.
« L’Algérie perdra une artiste de haut niveau qui a porté en haut le nom de son pays dans les forums artistiques internationaux et l’a représenté dignement (…)» Enfin, la ministre Bendouda a présenté ses condoléances à la famille de la défunte.
MDN : série de visioconférences au profit des auditeurs de la 25e session du Cours OTAN
Le ministère de la Défense nationale (MDN) a organisé hier, en son siège, une série de visioconférences au profit des auditeurs de la 25e session du Cours OTAN de coopération régionale du Collège de défense de l’OTAN, sis à Rome (Italie), dans le cadre de la coopération dans le domaine académique entre l’Algérie et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, indique un communiqué du MDN. « Cette session, marquée par la participation de hauts cadres du ministère de la Défense nationale, du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a été ouverte par une intervention du général-major Kaïdi Mohamed, chef du département Emploi-Préparation de l’état-major de l’Armée nationale populaire », précise la même source. Le général-major Kaïdi Mohamed a passé en revue dans son intervention « l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et la situation sécuritaire prévalant au Sahel, notamment la question du Sahara occidental et ses répercussions sur la sécurité et la stabilité de la région ». Deux interventions ont été, ensuite, animées par les représentants du ministère des Affaires étrangères et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, portant respectivement sur « le rôle de l’Algérie dans la stabilité régionale et la coopération Algérie-OTAN » et « la gestion de la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 », ajoute le communiqué. « L’organisation de cette activité a permis à l’Algérie de présenter ses expériences dans la gestion des crises et son rôle dans la région, comme elle vient confirmer ses positions immuables sur certaines questions régionales », souligne la même source.
Des militaires néonazis au sein de l’armée française
Une nouvelle enquête de Mediapart mise en ligne mardi dernier, fait état d’une cinquantaine d’autres cas de militaires néonazis au sein de l’armée française. Le ministère des Armées affirme de son côté qu’«une douzaine» d’entre eux «ne sont plus liés aux armées» et assure en avoir déjà «lourdement sanctionné» sept. Mediapart a publié mardi passé, une nouvelle enquête sur une filière néonazie au sein de l’armée française, menée essentiellement en sources ouvertes que le site d’information ne considère pas comme exhaustive. En consultant les publications sur les réseaux sociaux, il est ainsi parvenu à dévoiler, «documents à l’appui», une cinquantaine de nouveaux cas de militaires néonazis. Interrogé, le ministère des Armées reconnaît que «les éléments soulevés par l’enquête de Mediapart sont très graves» tout en tentant de minimiser les chiffres publiés sur le site «par de savants calculs». «Une analyse minutieuse» du ministère réduit le nombre de 50 militaires à moins d’une dizaine et débouche sur la conclusion suivante: «Ces comportements condamnables relèvent du domaine de la dérive individuelle». L’enquête fait suite à une précédente de juillet 2020 qui faisait état de l’adhésion publique d’une dizaine de militaires et anciens militaires français à l’idéologie néonazie. Les révélations de juillet avaient suscité la réaction de la ministre des Armées. «Il faut prendre cela avec énormément de sérieux. avait-elle déclaré, aux médias français ».
Secousse tellurique de 3,4 dans la wilaya de M’sila
Une secousse tellurique de magnitude 3,4 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée hier à 15h11 dans la wilaya de M’sila, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). L’épicentre de la secousse a été localisé à 13 km au Nord-Ouest de Hamam Dalaâ, dans la même wilaya, précise la même source.
201 familles du bidonville de Bourouba relogée à Baraki
Deux cent une familles occupant des bidonvilles à Bourouba, ont été relogées dans des logements décents à Baraki, a fait savoir l’administrative d’El Harrach, indiquant que cette opération s’iinscrit dans le cadre de la 27e opération de relogement de la wilaya d’Alger. Les 201 familles touchées par cette iopération de relogement, occupaient des bidonvilles, sis à la cité Ben Boulaid et celle du Moudjahid à la commune de Bourouba et d’autres ont reçu les clés de leurs nouvelles habitations situées, à la cité Haouch El Mihoub, à Baraki).
La Russie pourrait bloquer les réseaux sociaux
Le régulateur russe des communications Roskomnadzor se réserve le droit de ralentir les sites qui violent la législation en vigueur dans le pays ainsi que de les bloquer, a déclaré le directeur adjoint de l’organisme, Vadim Soubbotine. Auparavant, Roskomnadzor, avait menacé de bloquer d’ici un mois Twitter sur le territoire russe si le réseau social ne supprimait pas les contenus jugés illégaux par les autorités. La semaine dernière, le gendarme russe de l’Internet avait annoncé avoir «ralenti la vitesse» de Twitter dans le pays. «Nous n’excluons pas que d’autres plateformes, si elles violent la législation russe et ignorent les exigences de Roskomnadzor, feront face à nos mesures techniques», fait valoir M.Soubbotine devant les journalistes. Ces derniers mois, plusieurs réseaux sociaux ont connu des déboires avec la justice russe. En 2020, Facebook et Twitter ont été condamnés à payer une amende de quatre millions de roubles (près de 45.000 euros) chacun pour avoir refusé de stocker en Russie les données de leurs utilisateurs russes. En 2016, la Russie avait bloqué le réseau social LinkedIn, lui reprochant de ne pas se conformer à la même législation de stockage de données. Le réseau comptait à l’époque plus de six millions d’utilisateurs en Russie. Un an après, les efforts déployés par Roskomnadzor en vue de bloquer l’application de la messagerie instantanée sécurisée Telegram, qui refusait de remettre ses clés de chiffrement aux autorités, n’ont pas abouti au résultat escompté.
La pandémie a fait perdre six millions d’emplois en Europe
Un organisme chargé de l’étude des conditions de travail dans l’Union européenne révèle l’ampleur du choc provoqué par la pandémie et l’apparition massive du télétravail. Il constate aussi de grandes différences avec la crise financière de 2008. «Il y avait 5,7 millions de personnes de moins en emploi dans l’Union européenne (UE) au printemps 2020 qu’à la fin de 2019», affirme dans son dernier rapport la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound). Mais, comme le montrent les graphiques présentés dans l’étude, la baisse a commencé à partir d’un pic de 201 millions d’emplois atteint en décembre 2019, pour retomber à environ 195 millions six mois plus tard, soit le même niveau d’emploi qu’au premier trimestre 2018. Lire aussi L’UE ne devrait pas retrouver son niveau d’activité de 2019 avant 2022 Intitulée Covid-19 : implications pour l’emploi et les conditions de travail cette étude vise à évaluer l’impact initial de la crise du COVID-19 sur l’emploi en Europe de juillet 2019 à juillet 2020. L’étude montre notamment que la part des travailleurs en situation d’emploi mais ne travaillant pas (soit dans la majeure partie des cas, l’équivalent de personnes en chômage partiel indemnisé) a plus que doublé pour atteindre une moyenne de 17%, qui masque une fois encore d’importantes différences entre États membres. L’étude constate aussi l’envolée spectaculaire du travail et explique qu’ « en juillet 2020, près de 50% des salariés de l’UE étaient passés au télétravail exclusif ou partiel, créant une nouvelle inégalité sur le marché du travail, car les plus instruits et ceux des zones urbaines étaient mieux placés pour travailler à domicile.»