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L’armée sur le coup d’Etat avorté, hier en RDC : «La situation sous contrôle et arrestation de Congolais et étrangers impliqués»

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Une « tentative de coup d’État » à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a été avortée, hier, dimanche par les forces de défense et de sécurité du pays , a déclaré Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise.
« L’armée rassure que la situation est sous contrôle et demande aux Kinois de vaquer librement à leurs occupations », a indiqué le porte-parole dans un bref message diffusé à la télévision publique, précisant que « les Congolais et les étrangers impliqués ont été mis hors de combat, y compris leur chef. Les forces de sécurité ont la situation sous contrôle » a déclaré Ekenge sans donner plus de détails.Au moins trois morts ont été signalés lors d’incursions tôt dimanche par un groupe d’assaillants dans des quartiers où résident des hommes politiques et des missions diplomatiques à Kinshasa, selon les médias locaux. Selon des témoins, de « violents coups de feu » ont été entendus dimanche vers 04h30 (03h30 GMT) près de la résidence de Vital Kamerhe, législateur fédéral et candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, la chambre basse du parlement bicaméral du pays. Trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées dans ces affrontements, ont rapporté les médias locaux citant des sources sécuritaires. Les assaillants sont également entrés dans le Palais de la Nation, siège symbolique de la présidence de la RDC à Kinshasa, et ont déclaré via un livestream sur Facebook qu’ils « se battaient pour le pays ». Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, travaille principalement à la Cité de l’Union africaine, un complexe gouvernemental situé dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Le porte-parole de l’armée n’a pas fourni de détails sur la situation du président ou de Kamerhe. Michel Moto Muhima, porte-parole de Kamerhe, a déclaré sur la plateforme de réseau social X que Kamerhe et sa famille étaient « sains et sains » et que « leur sécurité a été renforcée ».Les assaillants, vêtus d’uniformes militaires et arborant le drapeau du Zaïre, ont affirmé dans des vidéos circulant sur les réseaux sociaux vouloir « changer les choses dans la gestion de la république ». Zaïre, officiellement République du Zaïre, était le nom de la RDC de 1971 à 1997 sous le régime de Mobutu Sese Seko. Dans les vidéos qui circulent, un homme se présentant comme le leader se fait appeler Christian Malanga. C’est un ancien homme politique de la RDC qui a formé le Parti congolais uni (UCP) en 2010 et plaide pour le retour du Zaïre. En 2017, Malanga a créé un gouvernement en exil à Bruxelles, en Belgique, donnant naissance au soi-disant « Nouveau Zaïre ».
R. I.

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