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L’Arabie saoudite annonce 1.301 morts pendant le hadj

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L’Arabie saoudite a annoncé dimanche la mort de 1.301 pèlerins lors du hadj 2024, tenu sous des chaleurs caniculaires. « Malheureusement, le nombre de morts a atteint 1.301, dont 83% n’étaient pas autorisés à accomplir le hadj. Ils avaient parcouru de longues distances sous le soleil, sans abri adéquat ni confort », a rapporté l’agence de presse officielle saoudienne SPA.Un grand nombre de décès est dû à la chaleur.Le hadj s’est tenu du 14 au 19 juin dans l’ouest du royaume. Vendredi, un haut responsable saoudien avait avancé un bilan partiel de 577 morts lors des deux jours les plus intenses du hadj: le 15 juin, coïncidant avec le rassemblent sur le mont Arafat, et le 16 juin, lorsqu’ils participent au rituel de la « lapidation du diable » à Mina. Le ministre saoudien de la Santé, Fahd Al-Jalajel, a qualifié dimanche de « réussite » la gestion du grand hadj, selon SPA. Il a déclaré que le système de santé avait « fourni plus de 465.000 services de traitement spécialisés, dont 141.000 services à ceux qui n’ont pas obtenu l’autorisation officielle d’effectuer le hadj », selon la même source. Les rituels se sont déroulés cette année sous des températures très élevées, qui ont atteint 51,8 degrés Celsius à la Grande Mosquée de La Mecque, la ville la plus sainte de l’islam dans l’ouest de l’Arabie saoudite.

Sûreté de wilaya d’Alger : arrestation d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic de pierres et métaux précieux
La brigade mobile de la police judiciaire de la circonscription administrative de Bab El-Oued relevant de la Sûreté de wilaya d’Alger a démantelé, la semaine dernière, un réseau criminel spécialisé dans la contrebande et le trafic international de pierres et métaux précieux et saisi des objets d’une valeur de 30 milliards de centimes, a indiqué lundi un communiqué des mêmes services. L’enquête menée par la police judiciaire, sous le contrôle du parquet territorialement compétent, et la perquisition des domiciles des suspects ont permis d’arrêter les membres du réseau en flagrant délit (quatre individus, dont un ressortissant étranger) et de saisir des objets d’une valeur de 30 milliards de centimes, a précisé le communiqué. L’opération s’est soldée par la saisie de pierres et métaux précieux de différentes tailles et formes, dont des diamants, de l’or et des pièces de monnaie anciennes, selon la même source. Des statues, des détecteurs de pierres et métaux précieux et une somme de 293 millions de centimes ont également été saisis, a ajouté le communiqué. Les mis en cause ont été déférés au parquet territorialement compétent pour « blanchiment d’argent en bande criminelle organisée et contrebande de biens culturels », a conclu la même source.

Démantèlement d’un réseau criminel de passeurs à Chlef
Un réseau criminel spécialisé dans l’organisation de traversées clandestines par mer, dont les activités s’étendaient à l’échelle nationale, a été démantelé par les services de la sûreté de wilaya de Chlef, qui ont aussi déjoué une tentative d’émigration clandestine de 19 personnes, a-t-on appris, lundi, auprès de ce corps sécuritaire. Selon un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya, la brigade de lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes de la police judiciaire de Chlef a neutralisé, dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, un réseau de 7 passeurs, âgés de 23 à 34 ans et originaires des wilayas d’Ain Defla, Oran et Mostaganem. Cette opération fait suite à l’arrestation, par la police de la commune de Beni Haoua (Nord-est), de quatre (4) candidats à l’émigration clandestine au niveau de l’une des plages de la ville, en plus de 15 autres au large de la mer, parmi lesquels deux (2) femmes et quatre (4) mineurs issus de plusieurs wilayas, arrêtés en coordination avec les garde-côtes, selon la même source. Les investigations menées par la brigade de lutte contre le trafic de migrants, sous la supervision du parquet territorialement compétent, ont permis, par la suite, l’identification des cinq têtes pensantes du réseau parmi les personnes arrêtées avec la capture de deux autres suspects. A cela s’ajoute la saisie d’un canot pneumatique, d’un moteur, de sommes d’argent en monnaie nationale et étrangère, de passeports, de documents administratifs des suspects et de téléphones portables, est-il précisé dans le même communiqué. Poursuivis pour « trafic de migrants par plus d’une personne », les prévenus ont été déférés devant les autorités judiciaires compétentes près le tribunal de Ténès qui a ordonné leur détention provisoire, a conclu la même source.

Sept morts et 264 blessés sur les routes en 24 heures
Sept (7) personnes ont trouvé la mort et 264 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 24 heures à travers le territoire national, indique, lundi, un communiqué de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Relizane, avec 2 morts et 4 blessés, suite à une collision entre un bus de transport de voyageurs et un véhicule sur la RN 04, commune et daïra de Relizane, suivie de la wilaya de Tlemcen avec 1 mort et 45 blessés, suite au dérapage suivi d’un renversement d’un bus de transport de voyageurs assurant la ligne Bechar- Tlemcen, au niveau de la RN 22, commune de Tirni, daïra d’El Mansoura, précise le communiqué. Par ailleurs, le dispositif de surveillance des plages et de baignade, a effectué durant la même période, 238 intervention pour le sauvetage de 173 personnes de noyade, dont 49 ont été prises en charge sur les lieux et 16 autres personnes évacuées vers les hôpitaux. Le même dispositif a déploré la mort d’une (1) personne par noyade, portée disparue depuis vendredi dernier, et dont le corps a été repêché lundi matin dans une plage à Mostaganem. D’autre part, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de 25 incendies de forêts, maquis, récoltes et palmeraies, à travers plusieurs wilayas, note la même source.

L’Iran et le Bahreïn conviennent de reprendre leurs relations diplomatiques
Le Bahreïn et l’Iran ont convenu de « créer des mécanismes » pour entamer des négociations visant à reprendre leurs relations, rompues depuis 2016. Dans une déclaration commune publiée par le ministère bahreïni des Affaires étrangères sur son compte sur la plateforme X, les deux pays ont indiqué qu' »une réunion entre le ministre bahreïni des Affaires étrangères Abdul Latif Al-Zayani et son homologue iranien par intérim, Ali Bagheri Kani, s’est tenue dimanche à Téhéran ». « Cette réunion a eu lieu lors de la visite d’Al-Zayani en Iran à l’invitation du ministre iranien à participer à la réunion du Dialogue de coopération asiatique », a noté le communiqué. La même source a précisé que « la réunion s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles historiques qui unissent le Royaume de Bahreïn et la République islamique d’Iran, ainsi que des liens de religion, de voisinage, d’histoire commune et d’intérêts mutuels ». La réunion a abouti à ce que « les deux parties conviennent lors de cette réunion d’établir les mécanismes nécessaires pour entamer les pourparlers bilatéraux et étudier la manière de reprendre les relations politiques », a conclu le communiqué conjoint. Le Bahreïn a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran en solidarité avec l’Arabie saoudite début 2016, après que l’ambassade du royaume à Téhéran et son consulat à Mashhad a été pris pour cible par des manifestants iraniens.L’Arabie saoudite et l’Iran ont rétabli leurs relations sous le parrainage chinois l’année dernière.

La force de police kényane partira pour Haïti le 25 juin
Une force de police kényane partira pour Haïti le 25 juin pour mener une mission soutenue par l’ONU destinée à combattre la violence des gangs dans le pays caribéen, ont indiqué des sources gouvernementale et policière dimanche. Kenya a proposé d’envoyer un millier de policiers pour stabiliser Haïti, aux côtés de personnel envoyé par plusieurs autres pays. Mais ce déploiement a été confronté à plusieurs recours en justice dans le pays d’Afrique de l’Est. Le président William Ruto, avait déclaré récemment que le déploiement se ferait d’ici quelques semaines. Selon des médias citant une source au ministère de l’Intérieur, « le départ est mardi de cette semaine ». Une source policière a confirmé que « les préparatifs sont en cours pour un départ de l’équipe pour Haïti mardi » et que « deux équipes préparatoires sont déjà parties, une la semaine dernière et une autre samedi », rapportent les mêmes médias. La mission a été approuvée par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU en octobre dernier, mais au Kenya l’opération a suscité de vives critiques et un tribunal kényan avait reporté le déploiement en janvier, le juge estimant que le gouvernement kényan n’avait pas l’autorité pour envoyer des policiers à l’étranger sans une autorisation spéciale. Le gouvernement a obtenu cette autorisation le 1er mars mais un parti d’opposition kényan a déposé un nouveau recours pour tenter de bloquer le processus. D’autres pays que le Kenya ont dit vouloir participer à la mission, dont le Bénin, les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade et le Tchad.

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