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L’ANR CONSIDÈRE LE SOUTIEN À LA CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA COMME «POSITION INITIALE», MAIS… Les surprenantes réserves de Sahli

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Après avoir déclaré officiellement que son candidat à la présidentielle prévue le 18 avril prochain sera le Président de la République, le SG de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a réaffirmé hier « la position initiale » du parti, mais qu’il va aussi entamer l’opération de collecte de signature en vu de pallier à tout « rebondissement sur la scène politique et électorale».
À défaut donc d’avoir un candidat bien précis –le président Bouteflika n’a pas encore dit son dernier mot -, l’ANR a tenté d’avoir un candidat «initial» pour l’élection présidentielle, en attendant «la décision finale». Le 6 février prochain étant fixé comme dernier délai pour retirer les formules de souscription, l’ANR devait présenter un autre candidat, bien sûr dans le cas où le Président Bouteflika décide de ne pas se porter candidat à sa propre succession.
Mais, l’ANR ne veut pas précipiter les choses. Dans un communiqué sanctionnant les travaux de la session de son Conseil national, tenus vendredi et samedi derniers, Sahli, qui préside aussi l’initiative de « la Coordination pour la stabilité et les réformes » avec plus d’une quinzaine de partis sur son dos, a souligné, hier, la volonté de son parti «d’incarner le principe de la solidarité avec les partis de l’allégeance soutenant le programme du Président de la République ». Dans son programme d’action pour le premier semestre 2019, l’ANR compte « poursuivre ses activités politiques, organiques et médiatiques de parti, que se soit au niveau national ou régional, en vu des préparatifs en cours pour réussir les prochaines élections ».
Le parti de Sahli compte ainsi agiren accentuant les rencontres et meetings populaires initiés avec le groupe de « la continuité pour la stabilité et les réformes”, ainsi que l’activation des structures électorales du parti au niveau national et régional et d’entamer aussi les procédures organisationnelles et légales en rapport avec la participation aux présidentielles de 2019 (la collecte des signatures) ».
Se félicitant de la décision de convoquer le corps électoral dans les délais légaux, Sahli a renouvelé « la position initiale de parti en faveur de la continuité et du soutien du Président Bouteflika, afin de préserver les acquis, remédier aux carences constatées, rectifier le cours du développement économique et social, approfondir et consolider les pratiques démocratiques et de renforcer l’État de droit ». Dans cette perspective, «le Conseil national [de l’ANR] a chargé la direction du parti de prendre toutes les mesures réglementaires et juridiques liées à la participation du parti aux prochaines présidentielles, notamment le processus de collecte des signatures, ainsi que le suivi de l’évolution de la scène politique et électorale et de poursuivre les consultations avec les partenaires politiques les plus importants en vu prendre la décision finale et officielle du parti concernant la présidentielle du 18 avril 2019 ».

Sahli passe au savon Makri, Ghoul et Benyounès
Dénonçant « les tentatives de certaines parties de jeter de la confusion et de l’ambigüité sur la vie politique par le biais d’initiatives politiques qui ont mal choisies le conteste et le moment», référence faite aux initiatives de Makri et de Ghoul, l’ANR a fustigé «la position de certaines parties de l’Allégeance, qui se distingue par la fluctuation et la confusion chez certains et l’opacité et la marchandisation chez d’autres, alors que ces partis ont grandement bénéficier politiquement et électoralement à contrepartie de leur soutien au programme du Président Bouteflika». Un message à peine voilé adressé à Amara Benyounès, SG du MPA, et sa position sur le prochain scrutin électoral. Enfin, l’ANR se félicite des garanties données par l’état-major de l’Armée nationale, qui s’est dit être dans sa pleine disponibilité à assurer la sécurité et la quiétude de l’échéance électorale à venir.
H. M.

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