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L’année 2023 a été la plus meurtrière de la décennie pour les migrants

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Au moins 8.565 personnes sont mortes sur les routes de la migration dans le monde en 2023, ce qui en fait l’année la plus meurtrière de la décennie, a affirmé hier l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). « Le nombre des morts en 2023 représente une augmentation tragique de 20% par rapport à celui de 2022, ce qui souligne le besoin urgent d’agir pour éviter de nouvelles pertes de vies humaines », a déclaré cette agence de l’ONU dans un communiqué. Le nombre total de morts de l’année dernière dépasse le précédent record établi en 2016, lorsque 8.084 migrants étaient décédés. L’OIM souligne que les voies migratoires sûres et légales restent peu nombreuses, ce qui pousse des centaines de milliers de personnes chaque année à tenter leur chance dans des conditions dangereuses. La traversée de la Méditerranée reste la route la plus meurtrière pour les migrants, avec au moins 3.129 décès et disparitions enregistrés l’an dernier.
Un peu plus de la moitié des décès l’année dernière sont dus à des noyades, 9% à des accidents de voiture et 7% à des actes de violence.

Tiaret: saisie de plus de 11 000 comprimés psychotropes
Les services de police de la wilaya de Tiaret ont saisi 11.400 comprimés de psychotropes et arrêté un individu , a-t-on appris mardi auprès de la direction de la sûreté de wilaya. La même source a indiqué que cette affaire a été menée dimanche par les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Sougeur, sur la base d’informations selon lesquelles un individu procédait au stockage de quantités de drogue et de psychotropes afin de les écouler dans les quartiers de la ville de Tiaret. Le mis en cause a été arrêté en possession de 11.400 comprimés de psychotropes, a-t-on fait savoir. Une procédure judiciaire a été engagée à l’encontre du mis en cause qui sera présenté devant le procureur de la République près le Tribunal de Sougueur pour détention de comprimés de psychotropes, a-t-on ajouté.

Zambie: la sécheresse pèse sur environ 6 millions de personnes
Environ 6 millions de personnes dans différents districts des provinces de Lusaka, en Zambie, subissent une sécheresse prolongée, a indiqué le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Selon l’UNICEF, « la sécheresse a gravement affecté la production alimentaire et l’accès à l’eau potable, aggravant ainsi une situation déjà précaire. Environ six millions de personnes, soit un million de foyers, dans 84 districts des provinces de Lusaka, subissent le plus gros de cette période de sécheresse prolongée ». « Le changement climatique a des conséquences néfastes sur les enfants et les jeunes en Zambie. Nous avons commencé l’année en répondant à une épidémie de choléra qui a touché de manière disproportionnée les enfants à travers le pays, alors que la sécheresse actuelle menace d’aggraver cette situation en augmentant la vulnérabilité de plus de trois millions d’enfants. Il n’y a pas de temps à perdre », a prévenu l’agence onusienne. « L’UNICEF, en étroite coordination avec ses partenaires, aide le gouvernement à fournir une assistance immédiate permettant de sauver et de maintenir la vie de la population touchée, en mettant un accent particulier sur les enfants et leurs familles, tout en renforçant la résilience des plus vulnérables », a déclaré Penelope Campbell, représentante de l’UNICEF-Zambie.

Le Soudan accepte l’entrée d’aide humanitaire par de nouveaux postes frontaliers
Le gouvernement soudanais a annoncé hier qu’il autorisait l’entrée de l’aide humanitaire par de nouveaux points de passage, dont un avec le Tchad. « Sur la base de la responsabilité du gouvernement soudanais envers ses citoyens dans les différentes parties du pays, le ministère des Affaires étrangères a informé les Nations unies de l’approbation du gouvernement d’utiliser le point de passage d’Al-Tina avec le Tchad pour l’entrée de l’aide humanitaire spécifiée à El Fasher », la capitale de l’Etat du Darfour du Nord, selon un communiqué de la diplomatie soudanaise. Le ministère des Affaires étrangères a également indiqué que l’ONU pourrait emprunter d’autres routes, dont un point de passage terrestre à la frontière avec l’Egypte et une route fluviale depuis le Soudan du Sud, en plus des aéroports de Port-Soudan, capitale de l’Etat de la mer Rouge, d’El Fasher, de Kadugli, capitale de l’Etat du Kordofan du Sud, et d’El Obeid, capitale de l’Etat du Kordofan du Nord. Cette annonce fait suite aux nombreuses critiques internationales concernant la décision de Khartoum d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire par le point de passage avec le Tchad, sous prétexte qu’il est utilisé pour transférer des armes. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti que le conflit armé au Soudan « risque de déclencher la plus grande crise de la faim au monde » dans un pays qui connaît déjà la plus grande crise de déplacement au monde. « Le peuple soudanais a été oublié. Des millions de vies ainsi que la paix et la stabilité de toute une région sont en jeu », a averti hier Cindy McCain, directrice exécutive du PAM, dans un communiqué. Selon l’ONU, la moitié de la population du pays, soit quelque 25 millions de personnes, a besoin d’une aide humanitaire et d’une protection, et près de 18 millions font face à une insécurité alimentaire aiguë.

Les prédateurs représentent une alternative efficace aux pesticides
Les prédateurs naturels comme les oiseaux, coléoptères et araignées représentent une alternative efficace à l’utilisation de pesticides dans les champs en réduisant les populations de nuisibles et en augmentant les rendements des cultures, selon une étude publiée mercredi. Effondrement de la biodiversité, pollution des eaux et des sols, risques pour la santé: l’utilisation massive des pesticides chimiques en agriculture a des conséquences négatives bien établies. Des chercheurs, qui publient dans la revue Proceedings of the Royal Society B, ont analysé les études existantes qui se penchent sur l’efficacité alternative d’une forme de « biocontrôle », fondée sur des prédateurs naturellement présents dans les champs. « Les prédateurs ont réduit les populations de nuisibles de 73% en moyenne et augmenté les rendement des cultures de 25% en moyenne », conclut cette méta-analyse. « Notre étude souligne que les prédateurs favorisent indirectement les rendements et fournissent des services vitaux aux écosystèmes qui pourraient persister même dans le contexte de changement climatique actuel », écrivent les chercheurs basés au Brésil, aux Etats-Unis et en République Tchèque. Ils n’ont toutefois pas comparé directement leur efficacité à celle des pesticides de synthèse, qui n’a pas été évaluée dans l’étude. Mais « beaucoup d’autres articles démontrent les dégâts que les pesticides infligent aux écosystèmes et au biocontrôle », remarque Gabriel Boldorini, doctorant à l’université brésilienne de Pernambouc et auteur principal de l’étude. « Le message à retenir, c’est que les prédateurs naturels sont de bons agents de contrôle des nuisibles et que leur maintien est fondamental pour garantir ce contrôle à l’avenir avec le changement climatique », souligne-t-il. Les chercheurs ont découvert que l’efficacité de la présence des prédateurs était plus importante dans les régions avec une variabilité des pluies plus marquée au cours de l’année – une caractéristique qui doit justement s’amplifier dans certaines régions avec le dérèglement climatique, notent-ils. Autre conclusion: le biocontrôle effectué par des espèces multiples de prédateurs n’est pas plus efficace que celui d’une espèce unique. « Généralement, plus il y a d’espèces et mieux les écosystèmes fonctionnent.

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