Dans le cadre du partenariat avec l’Agence nationale de sang, l’ANS, le ministère de la Solidarité nationale vient de lancer une campagne de don de sang, au niveau de ses directions de l’Action sociale (DAS).
Intitulé « Solidaire par mon sang ». Cette action de collecte du liquide vital, a débuté jeudi dernier.
Rappelons qu’elle est la deuxième du genre, après celle menée l’année dernière, et à travers laquelle plus de 500 poches avaient été collectées. Présidant la cérémonie du lancement de cette campagne de collecte de don de sang, la ministre de la Solidarité nationale, Ghania Eddalia, a rappelé, à cette occasion, les employés de son secteur à y participer. Car, pour la ministre, le don de sang, envers les malades ayant besoin de cette matière vitale, est «un acte humanitaire et solidaire.»
Certes l’appel de la ministre n’est pas un appel urgent pour renflouer les stocks de poches de sang, mais il fait allusion aux besoins importants de poches de sang nécessaires pour sauver des milliers de malades dans le pays.
La réalité du terrain le démontre
Il faut retenir, dans ce sillage, que des milliers de malades atteints de maladies génétiques du sang, sont dans l’obligation de se déplacés vers les centres dédiés à la transfusion sanguine, à chaque fois qu’ils ont en besoin, en fonction de l’état de chacun, pour être transfuser.
À ces derniers s’ajoute les cas urgents des personnes victimes d’hémorragie. Sans oublier les besoins des personnes atteints par le cancer qui suivent des traitements par chimiothérapie ou radiothérapie.
Puisque, comme l’attestent les spécialistes en la matière, les séances de cures provoquent une forte baisse des plaquettes dans le sang dans le corps du patient souffrant d’un cancer. Donc, côté donneurs de sang, ces derniers doivent continuer à être « généreux.»
L’accent sur l’importance des campagnes de don de sang organisées au niveau des établissements et entreprises publics et privés et celles organisées par des associations, a été mis à cette occasion, par le directeur de Communication de l’Agence nationale de sang (l’ANS), présent jeudi dernier, qui a appelé « à ancrer la culture de don de sang dans la société. »
Ce responsable n’a pas manqué l’occasion de révéler qu’au courant du premier semestre de l’année dernière, pas moins de « 293 751 poches de sang ont été collectés.» il ajoute dans ce sens et fait savoir que «le nombre des donneurs demeure en constante augmentation.»
Poursuivant, l’interlocuteur a conclu en soulignant que « ces poches ont été collectées pour 69% auprès de donneurs volontaires et 31% de donneurs familiaux, il a précisé que parmi les donneurs volontaires, 25% sont des réguliers (plus de deux fois/ans) et 44% occasionnels (moins de deux fois/an).»
Mohamed Amrouni