En parallèle des stratégies employées par l’Algérie afin d’intégrer le groupe des BRICS, et les indicateurs positifs, émanant notamment des pays membres, le président Tebboune est revenu lors de son entrevue médiatique de samedi sur l’importance pour le pays de s’associer à la Banque de ce nouveau pôle économique. Prenant pour argument « les déclarations de la présidente de cette banque, et ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff, laquelle a annoncé que « l’Algérie est indispensable au groupe », le chef de l’État a rappelé que l’Algérie avait récemment participé au financement de la banque, à savoir une contribution de « 1,5 milliard Usd ». À juste titre, Tebboune a également précisé que « la Banque des BRICS dispose de ressources financières plus importantes que la Banque mondiale ». Ainsi, à une question si oui ou non l’adhésion du pays aux BRICS était en bonne voie, le président de la République a déclaré que « la Chine et le reste des acteurs BRICS, tels que la Russie, l’Afrique du Sud et le Brésil, sont d’ores et déjà favorables et soutiennent l’adhésion de l’Algérie à ce nouveau pôle », tout en précisant, néanmoins, que « la décision finale n’a pas encore été prise ». Mme. Rousseff avait d’ailleurs exprimé « la nécessité pour le Brésil de répondre favorablement à la demande de l’Algérie, pays qui a de bonnes relations avec le Brésil, un pays qui est, entre autres, sous la présidence de l’homme de gauche, Lulla ».
H. S. A.