Pour ce mois de mai, l’Algérie préside le Conseil de paix de l’Union Africaine et à ce titre elle va s’impliquer dans d’importantes actions diplomatiques et notamment à ses frontières en Libye pour aider à dépasser les obstacles qui risquent d’handicaper les élections décembre pour consolider la réconciliation en Libye.
C’est ainsi que le chef de la diplomatie algérienne qui déploie une activité diplomatique en plusieurs directions, s’est entretenu avec la ministre libyenne des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nadjla El-Mangoush. L’entretien, a indiqué Sabri Boukadoum, a porté sur les voies et moyens à même de faire avancer le processus de paix et de réconciliation en Libye.
Il a précisé qu’il s’est entretenu avec son homologue, Nadjla El-Mangoush, la ministre libyenne des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des voies susceptibles de renforcer les efforts conjoints afin de faire avancer le processus de paix et de réconciliation en Libye compte tenu de la prise par l’Algérie de la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine.
Pour sa présidence du CPS elle entend, avec ses homologues au sein du Conseil consolider l’agenda de la paix et de la sécurité en Afrique. Des réunions importantes ayant trait à la situation en Libye et au Mali sont prévues durant cette présidence tournante.
Pour rappel Sabri Boukadoum, accompagné d’une délégation de haut niveau effectue une visite en Libye où ils ont eu des réunions avec des hauts responsables de la nouvelle autorité exécutive libyenne au niveau du Conseil présidentiel et du gouvernement d’union nationale, ainsi que du conseil suprême d’Etat, et ce, pour discuter des relations bilatérales à différents niveaux mais aussi des perspectives de règlement politique de la crise libyenne.
L’implication de l’Algérie en Libye fait consensus de l’ensemble des partenaires politiques , au moment où des pays extérieurs persistent dans leur ingérence. Notre pays entend maintenir ses efforts continus pour améliorer les relations bilatérales entre deux pays frères mais aussi apporter son concours aux parties libyennes pour faire face aux défis actuels, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre de la feuille de route pour assurer une solution à la crise.
M. B.