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L’ALGÉRIE A FAIT ENTENDRE RAISON AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU : « Pas d’exode forcé des Palestiniens »

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Le représentant de l’Algérie à l’ONU, dont le plaidoyer a ramené les membres du Conseil de sécurité à rejeter à l’unanimité le plan diabolique de déplacement forcé des Palestiniens à Ghaza, commence à faire bouger les lignes.
«Ce qui se passe à Ghaza restera une marque d’infamie dans la conscience de l’humanité ». Cette déclaration tonitruante propre au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a, de nouveau, retenti, ce vendredi, comme un clairon, dans la salle du Conseil de sécurité de l’ONU qui s’est réuni sur convocation de l’Algérie en tant que membre non-permanent. Relayée dans le plaidoyer du représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, Amar Bendjama, cette phrase a fait son effet sur les membres récalcitrants, notamment les États-Unis, parmi les complices de l’entité sioniste et de ses crimes contre les Palestiniens à Ghaza. Puisque, l’organe central et exécutif des Nations-unies a décidé à l’unanimité de rejeter tout plan sioniste visant à déplacer de force, ce qui est synonyme d’une deuxième Nakba après celle de 1948, les Palestiniens dans leurs propres territoires. Agissant conséquemment à ce qui se trame comme plan diabolique par l’entité sioniste, les membres du Conseil de sécurité parmi les complices d’Israël- forcés à entendre raison et répondre à l’appel des peuples du monde rangés du côté des Palestiniens victimes de la machine de guerre sioniste- ont exprimé leur inquiétude à propos des déclarations de ministres sionistes exhortant le transfert massif de civils palestiniens à Ghaza vers des pays tiers. Lors de cette réunion, Amar Bendjama a appelé la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à rejeter d’une « seule voix » le déplacement forcé des Palestiniens, soulignant que « personne dans cette salle ne doit rester aphone face à ces projets », car le « silence est synonyme de complicité ». « Notre position doit être claire. Nous devons rejeter le déplacement forcé des Palestiniens. Tout le monde doit comprendre que les Palestiniens n’ont d’autre lieu que leur terre. Tout déplacement forcé est une violation flagrante du droit international, en particulier de l’article 49 de la 4e Convention de Genève », a tapé fort sur la table le diplomate algérien.

Faire respecter le droit international
Même son de cloche chez le Coordonnateur onusien en charge des secours d’urgence, Martin Griffiths qui, de son côté, a affirmé : « Toute tentative visant à modifier la composition démographique de Ghaza doit être fermement rejetée. Je tiens à souligner que toute personne déplacée de Ghaza doit être autorisée à rentrer, comme l’exige le droit international ». Le haut fonctionnaire onusien a en outre, exprimé sa profonde inquiétude sur les récentes déclarations de ministres israéliens concernant les plans visant à encourager l’exode de civils de Ghaza vers des pays tiers. Ce qu’il qualifie de « délocalisation volontaire ». Griffiths a, en outre, signalé que les raids aériens israéliens se sont multipliés dans les zones où les civils ont reçu l’ordre de se réinstaller avançant le farfelu prétexte de « sécurité », alors que les forces de Tsahal continuent leur bain de sang parmi les civils à Ghaza et en Cisjordanie occupée. « Il n’y a pas d’endroit sûr à Ghaza », déplore le haut fonctionnaire onusien, ajoutant qu’une vie humaine digne est presque impossible à Ghaza notamment. « Nous pouvons le constater dans le déplacement forcé de 1,9 million de civils, soit un chiffre stupéfiant de 85% de la population totale, traumatisés et contraints de fuir encore et encore sous une pluie de bombes et de missiles, et nous pouvons le constater dans les conditions épouvantables qui règnent sur le terrain : les abris débordent, la nourriture et l’eau s’épuisent, avec un risque de famine qui s’accroît de jour en jour», a-t-il témoigné.
Farid Guellil

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