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L’AGRESSION CONTRE GHAZA ET L’ENTÊTEMENT DU MAROC À IGNORER LES DROITS DU PEUPLE SAHRAOUI ONT DEMONTRÉ LEUR LIMITE : L’ONU et le Conseil de sécurité, des instances à réformer  

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La légalité internationale semble être un concept où le recours au double standard devient la norme.
Le monde, du moins celui qui se réclame défenseur des droits,  continue d’assister impuissant devant des situations de déni de justice sans réagir. Deux peuples, palestinien et sahraoui, se battent vainement depuis plusieurs décennies pour recouvrer leurs droits. La machine infernale mise en branle par les puissances occidentales, usant d’hypocrisie, se dit défendre la légalité internationale mais fait tout pour ne pas lui permettre de triompher et permettre de régler d’une manière juste et pérenne les deux problèmes de décolonisation, à savoir la Palestine et le Sahara occidental. Au lendemain de la fin de la première guerre mondiale, les occidentaux pour mieux soumettre l’Allemagne vaincue, ont créé la Société des nations (Avril 1919). Cette organisation devait servir d’espace de concertation pour régler les différends entre pays et régler les conflits avant qu’ils ne prennent une dimension planétaire. Cette organisation devait être le garant des droits des peuples à vivre en paix et dans le vivre-ensemble. Malheureusement, la puissance de certains membres, notamment la France coloniale et la Grande-Bretagne ont poussé l’Allemagne à rompre le fragile équilibre qui prévalait dans le monde entre les deux guerres et se délier de ses engagements pour engager un conflit planétaire (deuxième guerre mondiale). L’armistice signé par l’Allemagne nazie, a permis aux Grandes puissances, sorties vainqueurs de la guerre de remodeler l’organisation de « l’Assemblée mondiale » qui avait montré ses limites pour donner naissance au mois d’Octobre 1945 à l’Organisation des Nations unies (ONU) qui est dotée d’un organe, le Conseil de sécurité, ont les attributions dépassant celles de l’Assemblée générale. Ses membres jouissent du droit de véto ce qui leur confère une puissance qui est à l’origine des graves dépassements et de grandes dérives en matière de recours aux deux poids deux mesures quand il s‘agit de faire appliquer les résolutions du Conseil de sécurité ou celles de l’Assemblée générale. Depuis sa création, Israël a foulé aux pieds pas moins de 160 résolutions de l’Assemblée générale et les USA se sont toujours arrangés pour priver ces résolutions de leur caractère contraignant ce qui les vide de tout sens. Les seules fois où les résolutions de cette instance internationale ont revêtu un caractère contraignant furent quand une coalition a été mise sur pied pour libérer le Koweït ou pour lancer la seconde guerre du Golfe qui a permis aux USA d’occuper l’Irak.
Le monde qui se dit civilisé, libre et respectueux des droits humains a institutionnalisé plusieurs journées pour marquer  ou mieux défendre les droits de catégories de citoyens, de corps de métiers, d’arts, de droits, mais il a royalement ignoré les droits des peuples en lutte pour leurs droits. Le monde célèbre la journée mondiale des gauchers, celle des pécheurs, celle des enfants, des travailleurs, des handicapés, des sans-abris. Toute une panoplie de journées dédiées en théorie à marquer la solidarité, à célébrer ou à défendre les droits d’une catégorie de citoyens du monde. Mais pour les réfugiés palestiniens ou sahraouis, pour la défense de leurs droits à un pays aux frontières reconnues, le ton est aux atermoiements et au bon vouloir des grandes puissances et leur droit de véto. L’Algérie s’est insurgée contre le recours à la politique du double standard. Elle a appelé à refonder l’organisation onusienne et son Conseil de sécurité. Le monde qui est en pleine mutation géopolitique et stratégique doit repenser ses organes d’arbitrage car les outils et les instances actuelles ont montré toutes leurs limites. L’impuissance de la communauté internationale à pousser Israël à se conformer à la légalité internationale et à reconnaitre la Palestine comme pays souverain et voisin ou encore le Maroc à accepter l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui sont des cas concrets où la légalité internationale est royalement ignorée avec la bénédiction de ceux qui montent sur leurs grands chevaux pour agiter le droit et cette légalité internationale.
Slimane B.

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