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L’AG DE L’ONU APPELLE À LA FIN DE L’OCCUPATION SIONISTE ILLÉGALE : « Quittez les territoires palestiniens ! »

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L’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a adopté, hier, un projet de résolution soumis par l’État de Palestine, appelant l’entité sioniste à mettre fin à sa « présence illégale dans le territoire palestinien occupé » dans les 12 mois. Le texte, qui fait suite à l’opinion de la CIJ de juillet sur l’occupation sioniste, a été adopté par 124 voix pour, 14 voix contre, et 43 abstentions.
En effet, l’AGNU, à travers l’adoption de ce projet de résolution soumis par l’État de Palestine, a appelé l’entité sioniste à mettre fin à sa « présence illégale dans le territoire palestinien occupé » dans les 12 mois. Dans la foulée, l’AGNU a repris mardi la 10e session extraordinaire d’urgence au siège de l’ONU à New York, intitulée : Un avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’entité sioniste dans le territoire palestinien occupé, y compris El-Qods-Est, et l’illégalité du maintien de la présence sioniste dans le territoire palestinien occupé. Le Représentant permanent de la Palestine auprès des Nations unies, l’Ambassadeur Riyadh Mansour, cité par l’agence palestinienne de presse, Wafa, a indiqué que le projet de résolution reflète l’avis consultatif de la CIJ, rendu en juillet dernier à la demande de l’Assemblée générale, concernant l’illégalité de la présence sioniste dans les territoires palestiniens occupés. Il a ajouté que le projet de résolution était parrainé par 40 pays et était basé sur le droit international, soulignant la nécessité de respecter l’État de droit et les droits du peuple palestinien à accéder à la justice.
Mansour a expliqué que ce projet de résolution reflète, dans son préambule, les décisions prises par la CIJ, en mettant l’accent, dans ses paragraphes exécutifs, sur les obligations de l’entité sioniste et de tous les pays, des Nations unies et d’autres organisations internationales conformément au droit international. Le projet de résolution appelle aussi à prendre un certain nombre de mesures individuelles et collectives pour soutenir la loi et mettre en œuvre les résolutions pertinentes des Nations unies sur la question palestinienne.

L’Algérie a mobilisé les soutiens
De son côté, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a appelé, à New-York, à appuyer le projet de résolution «historique» présenté par l’État de Palestine à l’Assemblée générale (AG) pour mettre fin à l’occupation et permettre au peuple palestinien de jouir de l’ensemble de ses droits.
Cette déclaration a été faite lors de la participation de l’ambassadeur à la réunion de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la Palestine, et qui devrait donner lieu au vote sur un projet de résolution présenté par la Palestine, pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, exigeant l’application de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) du 19 juillet 2024, selon lequel la présence de l’entité sioniste sur les territoires palestiniens occupés est «illégale et doit mettre fin à l’occupation». L’ambassadeur Bendjama a souligné l’impératif de veiller à «la pleine» application de l’avis consultatif de la CIJ, appelant l’ensemble des pays membres à appuyer le projet de résolution historique présenté par l’État de Palestine à l’AG de l’ONU, lequel définit une feuille de route «claire» visant à mettre fin à l’occupation et permettre au peuple palestinien de jouir de l’ensemble de ses droits. Soulignant l’importance de l’action multilatérale dans la préservation des droits du peuple palestinien et de sa juste cause, l’ambassadeur Bendjama a regretté les limites de ses mécanismes, y compris l’ONU elle-même, en raison de l’incapacité de permettre aux Palestiniens de jouir de l’ensemble de leurs droits inaliénables. «Sans le droit international et les instances onusiennes, la question palestinienne aurait été oubliée dans un monde dominé par des intérêts étroits, d’autant plus que l’action multilatérale a montré son incapacité à appliquer les résolutions de la légalité internationale», a-t-il dit. L’ambassadeur Bendjama a attribué «cet échec à la puissance occupante qui fait fi du droit international faute de reddition de compte et de sanctions et agit au-dessus des lois», condamnant, par la même, «la poursuite, par l’occupant israélien, des massacres et des arrestations à Ghaza et en Cisjordanie, ainsi que la profanation des lieux saints à El- Qods, le déplacement forcé de ses habitants, et le déni manifeste des droits du peuple palestinien, dans une tentative de saper l’établissement de son État». Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU a indiqué que «l’avis consultatif de la CIJ, qui réfute le récit de l’occupant et met à nu les politiques de ségrégation raciale qu’il pratique, réaffirme, encore une fois, l’illégalité de l’occupation israélienne des territoires palestiniens et la nécessité d’y mettre un terme». Dans ce contexte, Bendjama a rappelé les propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a déclaré : «Nous, promoteurs de la paix juste, sommes devant la responsabilité de mettre fin à l’injustice historique dont le peuple palestinien est victime et cela ne sera possible que si l’on oblige l’occupation à se conformer aux résolutions de la légalité internationale». «Nous devons agir ensemble pour défendre le droit international. Nous devons rester unis pour la paix», a-t-il conclu.
Sarah O.

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