C’est comme si on y était. Le reportage spécial consacré à la visite d’État du président Abdelmadjid Tebboune en Fédération de Russie, diffusé lundi soir sur les chaînes de télévision algériennes, a permis aux téléspectateurs de vivre les moments intenses de cet événement exceptionnel.
Les «observateurs» hostiles à l’Algérie, affreusement déçus de constater que rien n’a pu empêcher le président Tebboune d’aller en Russie et frustrés parce qu’aucun « pépin » de dernière minute n’a pu faire obstacle à la rencontre avec le président Vladimir Poutine, ont essayé tous les mensonges et les fausses interprétations pour satisfaire les fantasmes de leurs sponsors occidentaux. Seulement, le président Tebboune l’a souligné : « Les Algériens, nés libres, resteront souverains dans leurs décisions et leurs positions ». Les faits sont têtus et les images sont là pour le prouver : durant toute la visite du président Tebboune, chaque instant avait la même signification : les liens de coopération entre les deux pays amis déjà très solides ont été renforcés par une série de rencontres et de discussions fructueuses entre les deux présidents et les deux délégations. L’accueil réservé au président Tebboune au Kremlin a été particulièrement remarqué et commenté. Il est à la mesure de l’histoire du passé et du présent de l’Algérie ainsi que de son rôle moteur au niveau régional et international, selon les propos d’un spécialiste des relations internationales. Le protocole a été prestigieux. Pour ces spécialistes, la façon dont les deux battants de la porte se sont ouverts dans le Palais du Kremlin, entre deux militaires russes en tenue d’apparat, devant le président Tebboune, accueilli à bras ouverts par ses hôtes russes, l’éclat des lieux; la rencontre avec le président Poutine pour se diriger vers la salle Saint-Georges au cœur du Kremlin, tout cela, ont expliqué les spécialistes, est l’expression de l’amitié très forte et du respect mutuel entre les deux pays, les deux peuples, les deux dirigeants. Le reportage a montré des images exclusives des rencontres officielles, qui témoignent des échanges chaleureux marqués par la convivialité entre les deux chefs d’État et entre les délégations algérienne et russe. Un des moments forts: l’inauguration par le président Tebboune à Moscou, de la stèle commémorative du fondateur de l’Etat algérien, l’Emir Abdelkader. Elle est la première du genre érigée, dans la ville de Moscou, à la mémoire d’un dirigeant musulman et arabe, en reconnaissance de ses contributions et de son rôle dans la diffusion des valeurs de tolérance et de dialogue des religions et des principes de l’humanité. Autre moment plein de signification: la signature, au Palais du Kremlin, à Moscou, par les deux présidents, Abdelmadjid Tebboune et Vladimir Poutine, de la Déclaration de partenariat stratégique approfondi entre l’Algérie et la Fédération de Russie. Elle définit les priorités de la coopération à long terme entre les deux pays. Instant émouvant, quand le président Tebboune a décerné la médaille « El Achir » de l’Ordre du Mérite national à Andreï Pavlenko, ancien démineur soviétique et colonel à la retraite, âgé de 95 ans, « en reconnaissance de sa noble contribution, au nom de son État et de son peuple, à la neutralisation de milliers de mines semées par l’occupant français le long des frontières de l’Algérie, durant la glorieuse Guerre de libération ». La prochaine mission des experts russes consistera à dépolluer les sites contaminés par les essais nucléaires effectués par la France coloniale dans le Sahara algérien.
M’hamed Rebah
