Le ministre des Finances, Laâziz Faïd, a présidé une réunion de coordination, consacrée à l’évaluation de l’état de mise en œuvre du plan stratégique de la Direction générale de la Prospective (DGP), indique un communiqué du ministère.
L’objectif de la réunion est d’encourager le travail collaboratif et de valoriser le rôle stratégique de la DGP dans l’élaboration des visions économiques à long terme, telles que la vision Algérie 2040 et au-delà, précise le ministère. À cette occasion, Faid a souligné « l’importance de placer le développement du capital humain au centre des initiatives du ministère, en rappelant que le succès des stratégies de développement économique durable repose avant tout sur les compétences et l’engagement des équipes. Il a également mis l’accent sur «la nécessité de conjuguer les efforts et de fluidifier la circulation de l’information entre les différentes entités afin de favoriser une prise de décision éclairée et réactive ». Le ministère a, dans ce sens, rappelé que les axes stratégiques de la DGP sont structurés autour de plusieurs priorités essentielles, à savoir l’élaboration d’études et d’analyses prospectives portant sur les questions de développement économique, territorial, social et humain, ainsi qu’environnemental et technologique. La DGP se consacre également à l’analyse et à l’évaluation de la cohérence et de l’efficience des politiques et des programmes de développement en vigueur. Parallèlement, elle vise à s’approprier les outils et instruments d’analyse et de prospective pour affiner ses capacités d’anticipation. Enfin, le renforcement des compétences et des capacités humaines constitue, selon la même source, une dimension clé, à travers un perfectionnement continu du personnel sur les aspects techniques et analytiques nécessaires à l’accomplissement de leurs missions. À ce titre, le ministre a insisté sur «l’importance d’intégrer dans le plan stratégique de la DGP les aspects liés à la mobilisation des ressources et à la prise en charge de la sphère informelle, afin de renforcer la capacité d’adaptation de l’économie nationale face aux défis actuels ». « L’année 2025, considérée comme une année charnière pour notre pays, marquera le début d’un mandat axé sur la performance économique », souligne le communiqué. À cet égard, le rôle du ministère des Finances sera « primordial » pour répondre aux attentes des plus hautes autorités et pour mener à bien les actions nécessaires à la réalisation des objectifs assignés, notamment par la priorisation de la dimension prospective des prévisions économiques, a-t-on noté.
Ania N.