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LA TENUE DU SCRUTIN DANS DE BONNES CONDITIONS MET À MAL LA PRESSE DES SALONNARDS DE PARIS ET DU MAKHZEN : De quoi se mêlent-ils ?

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Les présidentielles en Algérie semblent susciter l’intérêt de certains pays étrangers qui, au-delà des résultats et du déroulement du scrutin, se sont retrouvés à tenter de plonger leurs mains sales dans la fange pour tenter de déceler un cheveu dans la soupe, d’imaginer le grain de sable ou tout simplement de construire les scénarios les plus fous pour une Algérie qui a échappé à leur tutelle depuis des lustres.
Il faut rappeler à ces messieurs des salons parisiens et les missionnés du makhzen que depuis le Hirak, qui avait permis les recadrages nécessaires pour remettre l’État et ses institutions sur la voie nationale et patriotique, la scène politique a connu une véritable décantation qui a permis de remettre le pays et ses intérêts suprêmes au centre des préoccupations.  La dernière campagne électorale qui s‘est déroulée sans anicroche, et le discours électoral des trois candidats résolument patriotique et national sont la preuve que l’Homme politique algérien, et quelle que soit son appartenance partisane ou la coloration de son parti porte dans les tripes l’amour du pays.
Le taux de participation a montré que l’algérien, aussi bien celui de la diaspora que celui de l’intérieur se sont mobilisés pour faire barrage aux ennemis du pays et réveiller de leurs rêveries ceux qui nous prédisaient le chaos. Le résultat traduit une réalité que tous les pays vivent, le citoyen électeur se mobilise plus pour les locales que pour un scrutin à enjeu national. De plus, pour la première fois depuis l’indépendance, le citoyen algérien est appelé à voter alors qu’il est en pleine période de vacances.  Et un score de plus de 48% est appréciable quand on sait que ce scrutin était programmé alors que la rentrée sociale n’est pas encore installée. Les salonnards de Paris, Rabat et même Tel Aviv, nous prédisaient l’enfer et ils s’étaient lancés dans un véritable exercice de politique fiction pour tenter d’imaginer le « Day after 7 septembre ». La France de Macron qui est en train de vivre un véritable coup d’état institutionnel qui a privé le Nouveau Front populaire de sa victoire aux dernières législatives, après la décision du pensionnaire de l’Élysée de désigner Michel Barnier (un homme de droite prêt à appliquer le programme de l’extrême droite), ne semble pas vouloir comprendre que l’Algérie française est du domaine du passé et que ce rêve longtemps caressé par les nostalgiques de l’OAS a été balayé par la révolution du 1er novembre 1954.  La presse nostalgique, principalement ses pôles, « Le Monde », et le Figaro se sont intéressés aux dernières élections présidentielles en Algérie. Au moment où le débat en France portait sur le coup de force d’Emmanuel Macron qui a désigné Michel Barnier au poste de premier ministre, ces deux titres se sont fendus de dossiers consacrés à l’événement du 7 septembre. « Le Figaro » a ouvert ses colonnes à des analystes et des pseudos opposants qu’il n’a même pas pris la peine d’identifier et « le Monde » a ressuscité le pantin Kamel Daoud pour exhumer le vieux dossier du terrorisme islamiste tout en lui attribuant une victoire politique qu’il n’a jamais réalisée. La France veut toujours s’immiscer dans les affaires de l’Algérie alors que les élections algériennes ne la concernent ni de près ni de loin. Elle n’a pas un droit de régence sur l’Algérie et elle n’a aucune tutelle sur le pays et son peuple. Elle devrait s‘occuper à expliquer aux électeurs de la gauche et aux Français le coup de force d’Emmanuel Macron qui veut donner des leçons d’éthique politique mais qui prive le Nouveau Front populaire d’une victoire qu’il a acquise par la voie des urnes. Le Makhzen pour sa part continue dans sa tentative de décrédibiliser l’Algérie alors qu’il vient de subir un autre affront de Netanyahou qui s’est affiché, lors d’une conférence de presse avec comme décor du studio une carte du monde où est représentée la République arabe sahraouie démocratique. La presse du Makhzen a tenté de ruer dans les brancards mais très vite, elle s’est tue, obtempérant aux ordres de M6, d’André Azoulay et des supplétifs des sionistes qui leur ont intimé l’ordre de voir ailleurs et de ne plus remettre en cause la normalisation des relations avec l’entité sioniste. L’Algérie s’apprête aujourd’hui à franchir une nouvelle étape de son histoire. Les dernières élections présidentielles sont un nouveau jalon vers l’Algérie nouvelle et que se taisent les salonnards de Paris, le Makhzen et tous leurs supplétifs.
Slimane B.

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