Accueil À LA UNE LA SG DU PT, LOUISA HANOUNE, LÂCHE CRÛMENT : « Les Emirats arabes unis...

LA SG DU PT, LOUISA HANOUNE, LÂCHE CRÛMENT : « Les Emirats arabes unis sont nos ennemis  »

0

La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a évoqué plusieurs questions liées  à l’actualité nationale et internationale.
Sur sa rencontre en fin de l’année dernière avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la patronne du PT, qui s’est livrée dans un entretien au site d’information « Sabqpress », dit avoir décelé auprès du chef de l’état une volonté pour résoudre toutes les questions soulevées, notamment les libertés et les questions de droits de l’Homme qui s’est traduite aujourd’hui, dit-elle, par la constatation d’une certaine ouverture politique et médiatique. Sur ce dernier point, elle a affirmé que la couverture par les médias des activités du parti devient de plus en plus souple que par le passé.  Ce qui a encouragé le parti, indique-t-elle, à  intensifier ses activités. Pour «illustrer» ses propos, la chef de file de ce parti, a cité son passage au Forum du quotidien public El-Moudjahid ou, dit-elle, avoir abordé les questions d’actualité politique, sociale et économique en Algérie et internationale en toute liberté sans aucune entrave ou autre censure. Ce qui constitue, souligne Hanoune,  une évolution significative dans le traitement avec les partis politiques notamment ceux de l’opposition. Cette rencontre a permis aussi, selon elle, l’émergence d’une sorte de passerelles avec des responsables au niveau de la Présidence entre conseillers et chef de cabinet donc des canaux se sont ouverts pour pouvoir exposer certaines préoccupations des citoyens et également pouvoir examiner les questions internationales, notamment la question palestinienne et le Sahel entre autres.

À propos des élections présidentielles …
Sur la prochaine élection présidentielle, la SG du PT estime qu’avant de prendre une décision sur la questions, il est nécessaire au préalable de constater que toutes les conditions politiques et sociales, économiques et démocratiques  sont bien  réunies pour le succès de cet évènement électoral national  et permettre, par la même, aux Algériens de participer aux débats en toutes quiétude et sérénité et créer une dynamique politique capable de capter les électeurs pour une meilleure adhésion au processus électoral. Sur son éventuelle candidature, elle a tenu à rappeler  qu’elle est certes la SG du parti qui peut émettre des propositions et orientations pour débat mais la décision finale est du seul ressort des instances du parti qui choisissent et valident les candidatures potentielles, assurant qu’il est encore prématuré de parler de cette question. Toutefois, poursuit-elle et eu égard aux bouleversements internationaux, il est primordial de tenir ces élections dans les délais prévus et que toutes les conditions idoines soient réunies car cela, juge Louisa Hanoune, signifie la présence d’un État capable de respecter son agenda électoral notamment dans ce contexte marqué par des bouleversements sur le plan international et du fait également que l’Algérie soit visée par des complots étrangers. S’agissant de la nouvelle loi sur les partis politiques qui n’est pas encore publiée, notamment son aspect lié à la limitation des mandats à la tête de formations politiques, elle a estimé que cette loi ne devrait pas être  appliquée avec un effet rétroactif car des partis ont déjà tenu leurs congrès comme c’est le cas pour le PT qui a élu démocratiquement son SG. À ce titre, elle considère que cette loi est  la fois «injuste et dangereuse   et qu’elle n’est pas applicable  tout comme celle sur les syndicats de plus qu’elle devrait être débattue par les partis et les acteurs politiques ». Ella a rappelé, dans ce sens, que le président Tebboune n’avait aucune intention de museler la presse, les libertés ou d’avoir la mainmise sur les partis politiques ou autres syndicats.  

« Les Émirats arabes sont nos ennemis  »
Sur la question au Mali notamment après la suspension de l’accord d’Alger décidée par les autorités maliennes, La SG du PT a indiqué que l’Algérie a assuré son rôle de médiateur dans cette question sanctionné  par la signature de l’accord d’Alger signé entre les parties maliennes en 2015 qui constitue la référence de tous les acteurs maliens.
Après les évolutions connues au Sahel, dit-elle, marquées par l’expulsion des forces étrangères au Mali, Burkina Faso et au Niger, avec le soutien de la population qui a rejeté les dirigeants de l’époque soit disant élus démocratiquement mais qui en réalité, explique-t-elle, servaient les intérêts de l’ancien colonisateur et non ceux de leurs propre peuples.   Elle a estimé que la diplomatie algérienne a agi avec intelligence face ces changements en essayant de travailler avec les nouvelles équipes dirigeantes, et de s’adapter aux nouvelles données ayant  émergées de ces nouvelles mutations. Toutefois, assure-t-elle, des  forces étrangères qui ne sont ni de la région ni du continent à savoir les Émirats arabes unis qui sont le bras droit de l’impérialisme américain et sioniste tentent  d’isoler l’Algérie qui rejette la normalisation avec l’entité sioniste et exercent des pressions sur la Tunisie et les pays du Sahel pour attenter à l’Algérie. Et vu les liens fraternels et historiques entre tous les peuples de la région, la détérioration des relations entre les pays de la zone et toutes tensions sécuritaires allaient embraser toute la région, rappelant qu’au final, ces pays sont souverains et que l’Algérie ne s’est jamais ingérée dans les affaires internes de ces pays.

« Pas besoin de leurs investissements » 
Sur le plan diabolique émirati, Louisa Hanoune dira que le complot émirati est désormais connu de tous et les investissements de ce pays en Algérie ne sont en réalité qu’une astuce malsaine pour faire entrer dans notre pays des espions sionistes de nationalités émiraties et détenteurs de passeports de ce pays. « Nous n’avons pas besoin d’investissements émiratis dans notre pays. Ils doivent partir de chez nous car, dit-elle, ce pays est notre ennemi  et son premier objectif est de s’introduire dans nos institutions pour déstabiliser le pays », a analysé l’intervenante. Sur sa rencontre avec une délégation du mouvement palestinien Hamas, elle a rappelé que ce mouvement Hamas fait partie de la résistance palestinienne avec laquelle le parti entretient de bonnes relations.
Les discussions ont porté dit-elle sur la situation à Ghaza et dans la Cisjordanie et l’examen des voies et moyens permettant de renforcer le soutien et l’aide de l’Algérie pour la cause palestinienne et pour Ghaza et trouver des solutions aux entraves exercées par Israël et ses alliés pour bloquer l’arrivée les blessés palestiniens pour se faire soigner en Algérie. Le cas des familles algériennes coincées encore en Palestine et comment pouvoir les rapatrier a été également évoqué.
Brahim O.

Article précédentUniversité « Saad Dahlab » à Blida : Agrément ministériel à un projet de développement d’engrais naturels
Article suivantVÉTO AU CONSEIL DE SÉCURITÉ ET REFUS DE SE PRéSENTER DEVANT LA CIJ : L’axe Washington – Tel-Aviv s’enfonce dans son isolement