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LA RÉSISTANCE PORTE UN COUP DUR AUX FORCES D’OCCUPATION : L’opération « Kassr essayf »en images

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Dans un développement remarquable sur le terrain, la Résistance palestinienne a diffusé hier des images documentant l’exécution d’une embuscade méthodiquement préparée contre des soldats et officiers de l’armée israélienne, au nord de la bande de Ghaza, à l’est de Beït Hanoun.
Cette opération, baptisée « Kassr essayf », visait à infliger des pertes sévères aux forces d’occupation israéliennes. Selon le communiqué du porte-parole militaire de la résistance, Abou Obeïda, quatre soldats et officiers israéliens ont été abattus grâce à des tirs précis de snipers utilisant des fusils « Al-Ghoul », une arme fabriquée localement. L’opération s’est déroulée sur la route du Retour, et les images montrent également la destruction d’équipements militaires israéliens à l’aide de roquettes antichars et de tirs de mortier. L’embuscade, minutieusement orchestrée, a commencé par le ciblage d’un véhicule militaire de collecte d’informations de l’armée israélienne avec un missile antichar. Lorsqu’une unité de soutien est arrivée pour porter secours, elle a été frappée par une charge télécommandée de type « Telfizya 3 », causant plusieurs morts et blessés. De plus, un site militaire récemment établi par les forces israéliennes dans la région a été visé par quatre roquettes RPG et plusieurs obus de mortier. Dans un autre épisode de la résistance, lundi dernier, les forces palestiniennes ont tendu une embuscade à une unité du génie militaire israélienne à l’est du quartier de Tuffah, en piégeant une bouche de tunnel, provoquant également des pertes humaines importantes. Abou Obeida a déclaré que, malgré l’escalade de l’offensive terrestre israélienne et la rupture du cessez-le-feu, les combattants palestiniens « poursuivent leurs batailles héroïques, tendant des pièges meurtriers et choisissant le lieu, le moment et la méthode de leurs attaques». Il a qualifié ces opérations de « miracle militaire » et de « source de fierté pour la jeunesse de la nation », affirmant que la résistance « restera fidèle à son serment : tenir jusqu’à la victoire ou le martyre ». Par ailleurs, dans un geste de solidarité régionale, Abou Obeïda a salué les récentes attaques menées depuis le Yémen contre Israël, notamment contre la base militaire de Sdot Micha, l’aéroport Ben Gourion et des installations stratégiques à Ashkelon. Il a souligné que ces frappes illustrent « la vitalité de la nation et sa capacité à ébranler l’entité sioniste lorsque la volonté et la foi sont au rendez-vous ».

Un conflit où le temps devient un enjeu crucial
Alors que la guerre, entrée dans son dix-neuvième mois, se poursuit à Ghaza, l’armée israélienne continue de miser sur sa puissance de feu écrasante, renforcée par des livraisons constantes d’armements américains. De leur côté, les forces de la résistance palestinienne, bien que disposant de moyens limités en raison du blocus et des pressions internationales, ont démontré, à travers leurs actions, une résilience et une inventivité impressionnantes. Israël, en élargissant les « zones tampons » et en détruisant systématiquement les infrastructures civiles, parie sur l’usure du peuple palestinien, comptant sur la famine, la maladie, et la lassitude générale pour briser la volonté de résistance. L’objectif déclaré : forcer Ghaza à la reddition, désarmer la résistance, et restaurer un contrôle total, voire relancer l’implantation coloniale. Pourtant, malgré les lourdes pertes humaines (plus de 50 000 martyrs et des dizaines de milliers de blessés), la résistance palestinienne s’accroche, croyant que l’écroulement intérieur du gouvernement israélien, la fatigue des troupes ennemies, et l’évolution de la scène internationale pourraient, à terme, lui être favorables. Le pari sur le temps est cependant extrêmement risqué, en particulier pour la partie palestinienne, qui continue de payer un prix humain effroyable. L’urgence d’une solution innovante pour stopper l’agression et limiter les pertes devient chaque jour plus pressante. La résistance palestinienne, même acculée, conserve encore des cartes stratégiques. Comme le dit le proverbe : « Nul ne gratte ton dos mieux que ton propre ongle » — et les ongles palestiniens, bien que usés, restent acérés et déterminés.
M. Seghilani

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