Le mouvement de la résistance palestinienne a appelé, hier, la communauté internationale, en particulier l’administration américaine, à exercer une pression réelle sur l’entité sioniste afin qu’elle cesse ses violations continues dans la bande de Ghaza et permette l’acheminement de l’aide humanitaire. Dans une déclaration de presse, le porte-parole de Hamas, Hazem Qassem, a dénoncé la persistance des conditions de famine dans le territoire assiégé, confirmées par plusieurs institutions internationales. Il a souligné que « la reconnaissance par les organisations humanitaires du maintien de la faim à Ghaza, due au blocus imposé par l’occupation sioniste, exige une intensification de la pression sur cette dernière afin d’assurer l’entrée suffisante de nourriture et de médicaments pour la population ». Qassem a également insisté sur « l’importance d’une position américaine claire en faveur d’un arrêt définitif de la guerre sur la bande de Ghaza », appelant Washington à passer des déclarations aux actes. «Il est temps que l’administration américaine exerce une pression effective sur le gouvernement de l’entité sioniste pour qu’il mette fin à la violation de l’accord et aux pratiques arbitraires qui prolongent la souffrance du peuple palestinien », a-t-il ajouté. Ces déclarations interviennent alors que le vice-président américain, J.D. Vance, en visite à Tel-Aviv, a affirmé lors d’une conférence de presse que les États-Unis « gardent beaucoup d’espoir » quant à la solidité de l’accord en vigueur entre Ghaza et l’entité sioniste, précisant toutefois que Washington n’envisage pas d’engager de troupes au sol dans le territoire palestinien. La situation humanitaire à Ghaza demeure dramatique malgré les accords de cessez-le-feu successifs. Les agences de l’ONU et les ONG humanitaires alertent sur un blocus persistant qui empêche l’entrée de l’aide vitale. Selon leurs rapports, les denrées alimentaires et les médicaments n’atteignent qu’une fraction de la population, tandis que les infrastructures de santé restent à l’agonie. En toile de fond, la résistance palestinienne accuse l’entité sioniste de poursuivre une politique de siège «sous une autre forme », visant à étouffer Ghaza par la faim et la privation, en dépit des engagements pris dans le cadre de l’accord. Hamas appelle donc la communauté internationale à sortir de son mutisme et à imposer des mesures concrètes pour garantir la levée du blocus et la protection des civils. Cette nouvelle alerte de Hazem Qassem résonne comme un rappel urgent : tant que le siège se maintiendra et que les convois humanitaires resteront bloqués, aucune trêve ne saurait être qualifiée de paix. La faim, devenue arme de guerre, continue d’étouffer la bande de Ghaza, où plus de deux millions de Palestiniens survivent dans des conditions inhumaines.
M. S.
