La résistance palestinienne a dénoncé les violations du cessez-le-feu par le Premier ministre de l’occupation, Benyamin Netanyahou, l’accusant de vouloir attiser le conflit à des fins politiques internes. L’un de ses dirigeants, Osama Hamdan, a déclaré que le mouvement était prêt à examiner la proposition américaine de Steven Witkoff, à condition qu’elle inclue une seconde phase de négociations et la cessation complète de l’agression. Il a également fustigé la stratégie israélienne visant à saboter les accords en intensifiant les opérations militaires après avoir échoué à obtenir des concessions politiques. Le haut responsable de la résistance, Taher Al-Nounou, a rétorqué à son tour que le criminel de guerre Netanyahou n’avait jamais voulu d’un accord et cherchait à échapper à ses engagements. Il a ajouté que la résistance avait accepté la proposition d’Adam Boehler et était prête à discuter du plan de Witkoff, contrairement à l’occupation qui sabote les pourparlers pour maintenir Netanyahou au pouvoir. L’armée de l’occupant sioniste a multiplié les bombardements sur Ghaza, faisant plus de 429 martyrs, principalement durant le s’hour du 18 jour du Ramadan. Ces attaques, menées avec le soutien explicite des ÉtatsUnis, ont dévasté plusieurs zones, notamment Deir alBalah, où un raid a provoqué de nombreuses pertes humaines. L’un des dirigeants de la résistance, Osama Hamdan, a affirmé que son mouvement était disposé à examiner la proposition américaine de Steven Witkoff, à condition qu’elle inclue une seconde phase de négociations et un arrêt total de l’agression. Il a condamné la stratégie israélienne, qui consiste à torpiller les accords en intensifiant les opérations militaires après avoir échoué à obtenir des concessions politiques. Des familles entières ont été anéanties sous les décombres, tandis que les hôpitaux, déjà submergés et en manque de ressources, sont incapables de faire face à l’afflux massif de blessés. D’après des sources médicales de l’hôpital Nasser, les corps s’entassent dans les couloirs, et le personnel soignant peine à gérer la catastrophe sanitaire engendrée par l’offensive. Les salles d’urgence ressemblent à des champs de bataille, où les patients succombent à leurs blessures faute de soins adaptés. Pendant ce temps, Netanyahou a promis de poursuivre les frappes, affirmant que ces attaques ne sont que « le début » d’une opération visant à libérer les prisonniers israéliens. La résistance palestinienne continue de coordonner ses efforts avec l’Égypte et le Qatar pour garantir le respect strict de l’accord. Al-Nounou a révélé que son mouvement avait déjà consenti à libérer un soldat à double nationalité et à restituer quatre corps, tout en restant prêt à engager la seconde phase des négociations. Cependant, l’occupation cherche à saboter toute avancée en multipliant les attaques. Il a également accusé Washington d’être un complice actif des crimes israéliens, lui reprochant son soutien militaire et politique inébranlable à l’occupation. Il a averti qu’Israël ne pourrait pas récupérer ses prisonniers sans accord, d’autant plus qu’ils risquent d’être tués sous les bombardements en cours. Dans la nuit de lundi à mardi, l’occupation a intensifié son offensive sur toute la bande de Ghaza. Les frappes ont visé des zones résidentielles, des camps de déplacés et les abords des hôpitaux, provoquant la mort de nombreux martyrs, majoritairement des enfants. Les médias israéliens ont rapporté une déclaration conjointe du porte-parole de l’armée de l’occupation et du Shabak, annonçant une attaque d’envergure contre plusieurs cibles à Ghaza. Le ministre israélien de la Sécurité, Yisrael Katz, a confirmé l’escalade en affirmant : « Nous sommes retournés au combat à Ghaza, et nous ne cesserons pas tant que les prisonniers ne seront pas libérés et que nos objectifs ne seront pas atteints. » Face à ces nouvelles attaques meurtrières, la résistance palestinienne demeure résolue à défendre son peuple et à poursuivre la lutte contre l’occupation.
M. Seghilani