Accueil À LA UNE LA RÉSISTANCE LIBANO-PALESTINIENNE ATTEINT SES CIBLES : Front commun contre l’occupation sioniste

LA RÉSISTANCE LIBANO-PALESTINIENNE ATTEINT SES CIBLES : Front commun contre l’occupation sioniste

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Le processus politique ne mènera pas à la victoire pour l’occupant sioniste et ses alliés, tout comme le terrain ne l’a pas fait depuis plus d’un an.
La résistance maintient fermement ses exigences, notamment l’arrêt de la guerre contre Ghaza, le retrait total des troupes sionistes de l’enclave palestinienne, l’entrée des aides humanitaires et la levée complète du blocus.
Les succès tactiques de l’entité sioniste n’ont jamais pu se concrétiser en gains stratégiques. Depuis le 7 octobre 2023, jour du début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », le peuple palestinien poursuit son combat libérateur. Malgré plus d’une année de guerre, la résistance continue de frapper au cœur de l’entité sioniste, notamment à Tel-Aviv, désormais considérée comme une cible à « distance zéro ». Le soldat sioniste, embourbé à Ghaza depuis un an, fait face à la détermination des forces de résistance, avec un soutien notable venant du Liban et de l’Irak. Une salve de missiles à moyenne portée a récemment été lancée depuis le Liban en direction de la région de Haïfa occupée. Les médias israéliens ont rapporté qu’environ 100 roquettes ont été tirées depuis le Liban vers la Galilée, la baie de Haïfa et la ville d’Acre, après une déclaration de Cheikh Naïm Qassem, vice-secrétaire général du Hezbollah. Contrairement à son discours précédent, Qassem est apparu plus serein dans son ton et son message. Il a démenti les rumeurs selon lesquelles il aurait été ciblé par des frappes israéliennes. Dans son discours, Qassem a insisté sur l’importance de la mobilisation de l’environnement du Hezbollah, en soulignant que le mouvement ne reposait pas sur un seul individu. Il a promis de contrer les plans israéliens à la frontière et s’est déclaré prêt pour une confrontation militaire imminente. Il a également réaffirmé les principes fondamentaux du Hezbollah dans son conflit avec Israël, tout en mettant l’accent sur la collaboration avec le mouvement Amal. Qassem a précisé que Nabih Berri, président du Parlement libanais, avait été mandaté pour négocier un cessez-le-feu, répondant ainsi aux critiques qui avaient relevé l’absence de mention de Berri dans ses discours précédents, une différence notable par rapport aux discours de l’ancien secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, avant son assassinat. Bien que Qassem ait exprimé le soutien du Hezbollah à la cause palestinienne, son discours n’a pas directement lié la situation au Liban à la guerre contre Ghaza. Cette approche semble plus pragmatique, le Hezbollah se concentrant sur les affrontements à la frontière sud tout en cherchant à contrecarrer les plans de l’occupation et à engager des négociations, sous la direction de Berri, pour un cessez-le-feu. Pendant ce temps, le journal israélien Yediot Aharonot a rapporté des sirènes d’alerte à Haïfa, signalant une intense attaque de roquettes. Les habitants ont été appelés à se mettre à l’abri dans des zones sécurisées. Selon la chaîne israélienne 12, au moins cinq roquettes ont touché Haïfa et la région de Kiryat. La radio militaire israélienne a affirmé qu’il s’agissait de la plus grande attaque de roquettes subie par Haïfa. En réponse, l’armée israélienne a lancé des frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth, visant deux zones : près de Haret Hreik et entre Tahouita al-Ghadeer et Borj Al-Barajneh.

Un « cimetière d’enfants » après un an de guerre sioniste à Ghaza
Le commissaire général de l’UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), Philippe Lazzarini, a souligné la souffrance indicible des familles dans la bande de Ghaza, marquée par des tueries, des déplacements forcés, des maladies et la faim, conséquences directes de l’agression sioniste. L’ONU alerte également sur l’impact psychologique dévastateur que cette guerre a eu sur les habitants, en particulier les enfants. Tlaleng Mofokeng, rapporteuse spéciale de l’ONU sur le droit à la santé, a dénoncé le « terrorisme psychologique » exercé par l’entité sioniste, qu’elle qualifie de partie intégrante de son plan génocidaire. Selon son rapport, présenté devant le Conseil des droits de l’Homme, les enfants de Ghaza sont particulièrement affectés par des niveaux extrêmes d’anxiété et de traumatismes. Elle a également insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu pour permettre une quelconque forme de rétablissement des services de santé. Mofokeng a noté que la moitié de la population de Ghaza souffrait déjà de stress post-traumatique avant l’agression, et que la situation s’est dramatiquement aggravée depuis le 7 octobre 2023, date du début de l’offensive génocidaire sioniste. Le traumatisme se manifeste par des symptômes tels que des cauchemars, de l’anxiété, la dépression et des troubles de la mémoire. Les enfants sont particulièrement vulnérables, notamment ceux qui ont perdu toute leur famille, ce qui compromet leur développement psychologique à long terme. L’absence de rituels de deuil appropriés et de funérailles dignes contribue également à ouvrir des blessures profondes au sein des communautés, qui pourraient prendre toute une vie à cicatriser. Mofokeng a également averti que de nombreux enfants à Ghaza n’ont pas eu la chance de recevoir un certificat de naissance avant de mourir, et que ceux qui survivent doivent affronter une vie marquée par des troubles psychologiques liés à la peur, à la violence et aux pertes continues. « Nous avons trahi la génération de Ghaza », a déploré Mofokeng, soulignant qu’il est urgent de cesser les bombardements pour donner une chance à la génération à venir de se reconstruire.
M. Seghilani

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