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LA PRÉSIDENTE DE LA CGEA VERSE DANS UN DISCOURS NÉGATIONNISTE QUI NIE LES RÉALISATIONS DEPUIS 2019 : Réveillez-vous Mme Neghza !

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Mme Saida Neghza semble avoir enfourché la machine à remonter le temps pour tenter de remettre au goût du jour et ressusciter des outils et des institutions de l’Algérie des oligarques, celle qui était au strict service d’une Issaba qui a plongé dans l’inconnu le sort du pays et qui a mis en danger sa souveraineté.
Foulant aux pieds les us et coutumes en matière de communication avec les institutions officielles, elle s’est empressée de rendre publique, sur les réseaux sociaux une lettre qu’elle a adressée au président de la République. C’est apparemment loin d’être une méconnaissance des traditions mais une manœuvre aux buts inavoués que lui auraient dicté ceux qui lui ont susurré l’objet de sa lettre. Le curieux dans sa sortie gauche est qu’elle se projette à mille lieux de la réalité de l’Algérie nouvelle, celle qui tente de relever des défis, celle qui tente de récupérer l’argent du peuple dilapidé par les barons de l’import-import et de la surfacturation. Mme Neghza suggère la relance de la tripartite qui a offert des pans entiers du secteur public productif sur un plateau d’argent aux oligarques. Elle suggère le retour sur la scène du FCE qui s’était, grâce à la bénédiction de la Issaba transformée en faiseur de gouvernement. Elle suggère ni plus ni moins que d’abandonner la dynamique qui va permettre au pays de ne plus dépendre du bon vouloir du FMI. Rien que ça, une tentative de se faire hara-kiri au moment où le chemin est tracé vers un avenir meilleur. Pourtant, Mme Neghza qui verse dans une attitude négationniste semble oublier qu’il y a une véritable dynamique de relance de la machine productive. Elle balaye d’un revers de la main les nombreuses foires auxquelles elle avait assisté et verse dans l’amnésie en ignorant les déclarations faites aux différents organes de presse du monde où elle affirmait que les choses bougeaient en Algérie. Négationniste jusqu’au bout elle donne l’impression de nier le fait que depuis 2019, beaucoup de chemin a été fait vers l’Algérie nouvelle. Manquant visiblement de culture de l’Etat, elle adresse une lettre au président de la République à laquelle elle s’empresse de donner le cachet de lettre ouverte en la postant sur sa page Facebook. Un dazibao passéiste qu’elle semble vouloir placarder sur les pans des murs défraichis de l’Algérie de la Issaba qu’elle donne l’impression de regretter.
Mme Neghza semble verser dans la mauvaise foi car il n’y a pas longtemps, elle se faisait le défenseur de la dynamique engagée pour extraire les scories de l’Algérie des oligarques et de celle visant à édifier une Algérie nouvelle. Pour elle, les choses bougeaient dans le bon sens, mais curieusement et on ne sait par quel tour de passe-passe, c’est la cécité et l’amnésie qui prennent place dans son esprit. Qui lui ont suggéré cette sortie impromptue et qui lui a dicté le contenu de la lettre adressée au président de la République ?
C’est la question qui mérite d’être posée car quand on se retrouve dans une attitude qui rappelle le caméléon on se dit que forcément il y a quelque chose qui cloche dans l’esprit de cette dame. Dans une dépêche l’Agence nationale de presse (APS) a bien décris Mme Neghza en affirmant : « tous les opérateurs économiques et les administrateurs de l’Etat connaissent ce personnage et son peu d’envergure et son penchant pour tout ce qui est étranger et international. Mais de là à s’ériger en défenseur de l’économie algérienne, des opérateurs économiques et des citoyens dans leur ensemble est un exploit que Mme Saida Neghza a osé. D’ailleurs, c’est sa principale qualité: Elle ose et c’est à ça qu’on la reconnait. Pour revenir à des altitudes plus clémentes pour la patronne autoproclamée de la CGEA, il existe, déjà, dans la nouvelle Algérie, d’autres institutions pour porter, haut et fort, les doléances économiques et  sociales, que sont le CREA et le CNESE et la CGEA n’ont font pas partie, même si sa patronne a fait de la « proximité » des décideurs, des « passerelles », un fonds de commerce et une force de son marketing personnel».
Mme Neghza semble nager à contre-sens des réalités, elle semble être sous la dépendance de gourous qui  l’empêchent de voir la réalité d’une Algérie en pleine mutation depuis 2019, une Algérie fondée sur les revendications du Hirak qui a réussi à mettre fin à l’existence de la Issaba et sa puissance qui a ruiné le pays et poussé le peuple à perdre confiance en les institutions de l’Etat. Meme Neghza, réveillez-vous, vous nager en plein délire…
Slimane B. 

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