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LA JUSTICE ESPAGNOLE CLÔT L’ENQUÊTE SUR LE LOGICIEL ESPION PEGASUS IMPLIQUANT LE MAROC : La main de Pedro Sanchez

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Se dissimulant derrière le refus de l’entité sioniste de coopérer, l’Espagne a clôturé l’enquête sur le logiciel espion Pegasus.

Certes la décision a été prise par un tribunal, mais à y voir de plus près, on ressent la main du Premier ministre Pedro Sanchez, qui aurait fait jouer ses connaissances, et ses moyens de pression pour pousser la justice de son pays à décider la clôture de l’enquête sur l’implication des services secrets israéliens et le Makhzen dans une vaste opération d’espionnage de hauts responsables espagnols. Il faut savoir dans ce cadre que l’actuel chef du gouvernement, soumis à un gros chantage, est devenu une marionnette aux mains de l’entité sioniste et du Maroc.  Lundi,  le juge espagnol Jose Luis Calama chargé de l’enquête sur le piratage présumé des téléphones de ministres avec le logiciel espion Pegasus a décidé de clôre  son enquête en raison d’un manque « total » de coopération d’Israël, a annoncé un communiqué du tribunal.
Le communiqué, laconique de « l’Audiencia Nacional », la plus haute juridiction pénale espagnole, a indiqué que Calama avait décidé de classer provisoirement l’affaire « en raison de l’absence totale de coopération judiciaire d’Israël, qui n’a pas répondu à la commission rogatoire,  et a empêché l’enquête de progresser.
Il faut rappeler que l’enquête sur le logiciel espion israélien Pegasus, développé par la firme NSO dont le gérant n’est autre qu’un ancien du Mossad, a été entamée en mai 2022 après les révélations du gouvernement espagnol qui avait affirmé  que les téléphones de certains ministres et du Premier ministres Pedro Sanchez, ont été infiltré et leur contenu ( documents, communications, et mots de passe entre autres), consulté voire dupliqué.
Aussitôt, la décision d’ouvrir une enquête a été prise et les investigations confiées àJose Luis Calama. Entamant sa mission il avait envoyé  en juin 2022 une demande  d’entraide judiciaire internationale au gouvernement israélien, lui demandant des informations sur le logiciel développé par la société israélienne NSO Group, ajoutant dans ce cadre qu’il souhaitait se rendre en Israël pour auditionner  le directeur général de NSO. Après plusieurs mois d’attente et moult pression de cercles proches d’Israël et du Makhzen, le juge Calamar a décidé de jeter l’éponge ce qui a suscité une vague d’indignation parmi plusieurs personnalités politiques espagnoles qui ont estimé que ce magistrat n’a pas bénéficié du soutien politique nécessaire à l’accomplissement de sa mission.
Pourtant des conventions et accords d’entraide judiciaire et d’échange d’informations relatives à des enquêtes ont été bien signés entre Israël et l’Espagne.  Selon la justice espagnole, le gouvernement israélien n’a jamais répondu à la demande d’assistance, qui a été envoyée « quatre fois », ce qui signifie « qu’il ne le fera probablement jamais », a déclaré le tribunal dans un communiqué, indiquant que la seule option restante pour faire la lumière sur cette affaire reste la voie de la diplomatie.
Il y a lieu de noter que parmi les téléphones ciblés figurent ceux du Premier ministre Pedro Sanchez, de la ministre de la Défense Margarita Robles, du ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska et du ministre de l’Agriculture Luis Planas. La clôture de l’enquête, qualifiée de temporaire est la preuve qu’il y’a eu collusion entre le gouvernement de Pedro Sanchez, l’entité sioniste et le Makhzen. Sanchez, qui est soumis depuis son accession à la chefferie du gouvernement, a un chantage marocain et israélien a fait une grosse concession, qualifiée par de nombreux politiques espagnols de trahison en abandonnant la neutralité de son pays dans le conflit du Sahara occidental. Il est aujourd’hui soumis au diktat de l’entité sioniste qui utilise les ports de son pays comme « Hub » pour contourner la légalité internationale et faire entrer sur le marché européen les produits agricoles issus des territoires palestiniens occupés et soumis à un embargo international. Son départ, plus que probable du gouvernement au mois de décembre prochain libérera l’Espagne de la poignée de fer qui lui a coûté trop cher aussi bien sur le plan politique qu’économique. Et ce départ pourrait même créer les conditions pour ressusciter l’enquête sur le logiciel espion Pegasus aujourd’hui reléguée dans les tiroirs
Slimane B. 

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