Le feuilleton des disparitions mystérieuses des enfants se poursuit. En effet, le premier jour de la rentrée scolaire a été marqué par la disparition d’une jeune fillette, âgée d’à peine 13 ans, dans le quartier de Saint-Eugène dans la ville d’Oran. La petite Fatma Zohra Abdellah Miloud, qui s’est rendue mercredi dernier à l’école vers les coups de 13H, a disparu mystérieusement sans laisser de traces. La famille de la jeune fillette a lancé de multiples appels à la société civile et aux forces de sécurité afin de l’aider dans les recherches. La police d’Oran a affirmé qu’elle a d’ores et déjà ouvert une enquête.
Mais deux jours après, la fillette n’est toujours pas retrouvée, alors que les opérations de recherche des forces de l’ordre se poursuivent dans le périmètre de la maison familiale. La mobilisation des services de sécurité, des proches de la famille ainsi que les habitants des parages reste de mise. Un seul mot d’ordre : retrouver l’enfant «saine et sauve ».
D’ailleurs, désemparée et ne savant pas à quel Saint se vouer, la mère de la jeune Fatma Zohra a lancé un appel pour retrouver sa fille. Sur la vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux, on peut voir que cette femme est déchirée et a prié tous ceux qui ont aperçu sa fille de contacter les services de sécurité. Cette disparition rappelle sans doute le tragique sort réservé à la jeune Salsabil à Oran âgée d’à peine 9 ans. La fillette a été kidnappée et violée par son voisin âgé de 18 ans. L’affaire a ébranlé l’opinion publique, mais rappelle que le cauchemar des disparitions d’enfants continue à endeuiller les familles algériennes. Bien qu’on espère que la jeune Fatma Zohra sera retrouvée dans les plus brefs délais, saine et sauve, il n’en demeure pas moins qu’il devient urgent de se pencher sur ce dossier.
Le phénomène a touché, ces dernières années, une centaine d’enfants à travers toutes les wilayas du pays et malheureusement, force est de le constater que ces enfants dans la plupart des cas finissent par être retrouvés morts. Qui ne se souvient pas de Yacine, Ibrahim, Youcef, Chaïma, Nihal, et tout récemment de Salsabil et pleins d’autres pauvres enfants victimes d’actes barbares. Ces crimes relancent un large débat sur la nécessité de rétablir la peine de mort.
Lamia Boufassa