La barbarie hystérique de l’agression de l’armée coloniale sioniste qui se poursuit contre le Liban ciblant les civils, par vengeance de ses pertes considérables face à la résistance militaire libanaise, a dans une de ses frappes aériennes contre Beyrouth, causé de nouvelles victimes civiles dont Céline Haydar, milieu de terrain de l’équipe nationale libanaise, âgée à peine de 19 ans, gravement blessée est depuis à l’hôpital et lutte pour sa survie.
Dans le quartier de Chiyah, au sud de Beyrouth, une frappe aérienne menée par l’armée sioniste a provoqué de lourdes pertes humaines et matérielles. Parmi les victimes, Céline Haydar, une figure montante du football féminin au pays du Cèdre, a été gravement blessée. Selon des témoignages rapportés par des médias libanais et étrangers, Céline se trouvait près du domicile familial, où elle était retournée après avoir fui auparavant, les bombardements intensifs de l’aviation militaire sioniste. Les débris de l’explosion ayant frappé la jeune sportive à la tête, comme d’autres civils, dont des enfants, lui ont provoqué « des blessures graves » selon l’avis des médecins, rapporte la même source. Transportée à l’hôpital, la joueuse a subi, par la suite « une opération au niveau de la boîte crânienne avant d’être placée dans un coma artificiel ».
Nour Ghaban, ancienne manageuse et proche de la famille a fait savoir, que Céline Haydar » a des dommages importants au niveau du cerveau et est toujours dans le coma » ajoutant que le staff médical en charge de Céline vont » réduire progressivement les sédatifs pour évaluer sa réponse, mais cela prendra du temps » a précisé Nour. Ce crime parmi tant d’autres commis par l’armée israélienne sioniste ayant été condamné par la famille sportive libanaise et de nombreuses personnes du monde sportif en général, le ministère de la Santé du pays de Cèdre, dont le pays est sous le poids d’une situation économique difficile a assuré que l’Etat libanais couvrira les frais médicaux de Céline et les proches de la footballeuse ont lancé un appel aux dons pour financer une éventuelle rééducation, qui sera peut être longue et lourde.
Situation critique pour d’autres figures sportives
Céline Haydar n’est malheureusement pas la seule à subir les conséquences de l’agression coloniale israélienne. Toujours à Beyrouth, l’ancien gardien emblématique Wahid Fattal a également été blessé dernièrement, lui aussi par des éclats de projectiles, suite à un bombardement sioniste contre le quartier de Zokak el-Bat. Bien que sa vie ne soit pas en danger, il a été transporté aux urgences pour recevoir des soins. Ces attaques répétées témoignent de l’impact dramatique des attaques sionistes contre tous les aspects de la vie quotidienne de tout libanais, y compris le sport. Des infrastructures sportives ont été endommagées, et de nombreux événements ont été annulés.
Solidarité et mobilisation au-delà du monde football
Face aux drames libanais en raison de l’agression sioniste, la solidarité ne désemplie pas et s’organise davantage. Des clubs libanais, des sportifs et des anonymes ont exprimé leur soutien à Céline et à sa famille, et à travers eux aux 3 500 autres victimes de la barbarie de l’occupant israélien . Sur les réseaux sociaux, des appels à imposer à Israël de rendre des comptes se multiplient, dénonçant une fois de plus les attaques de l’armée coloniale sioniste sans manquer d’appeler à leurs cessation, au Liban comme à Ghaza.
Au-delà des frontières du pays de Cèdre, plusieurs figures du football arabe et international ont réagi, par des messages de solidarité et d’encouragement, rappelant que les sportifs ne sont pas seulement des symboles de compétition et des détenteurs de trophées, mais ils symbolisent davantage la résilience, la résistance et de surcroît l’unité des peuples dans leurs expressions contre les crimes, la colonisation et l’injustice.
Alors que Céline Haydar lutte pour sa vie, c’est tous les Libanais et aussi le monde sportif qui espèrent la voir rétablie et reprendre le chemin des terrains de foot. Mais au-delà du drame de la footballeuse, ces événements tragiques qui se poursuivent posent une question plus large : combien de temps encore, les enfants, femmes, médecins, urgentistes, journalistes et aussi des sportifs, devront-ils payer le prix de l’immobilisme des membres du Conseil de sécurité détenteurs du veto face aux crimes et violences de l’occupant sioniste des peuples libanais et palestinien ?
Mohamed Amine Toumiat
