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LA DÉLÉGATION ALGÉRIENNE À LA RÉUNION PARLEMENTAIRE SUR LE CLIMAT À BAKOU : « Les pays développés sont les principaux pollueurs »

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Les travaux de la Réunion parlementaire, organisée à l’occasion de la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), avec la participation d’une délégation des deux chambres du Parlement algérien, ont pris fin à Bakou (Azerbaïdjan), a indiqué un communiqué du Conseil de la nation.
En effet, des parlementaires des quatre coins du monde se sont réunis, samedi et dimanche derniers, pour tracer la voie de solutions parlementaires communes aux questions climatiques les plus urgentes, en mettant en avant , selon la même source, «le rôle des Parlements dans le renforcement des ambitions en matière d’atténuation des effets des changements climatiques, la mise en œuvre des contributions définies au niveau national (CDN), la réforme de l’architecture financière mondiale pour le climat, le renforcement de la résilience climatique, l’accès équitable à la technologie dans la lutte contre les effets du changement climatique, les efforts visant à protéger la santé et la sécurité alimentaires et le traitement de la question de la migration climatique». Lors d’une séance consacrée aux efforts visant à protéger la santé et la sécurité alimentaires face aux changements climatiques, le président de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale au Conseil de la nation, Habib Douagui, a souligné que «le traitement des questions climatiques repose sur la responsabilité historique des pays développés, principaux émetteurs de gaz à effet de serre (GES) au cours des dernières décennies, en tenant compte des disparités de développement entre les pays développés et les pays en développement». Il a appelé, à cet égard, à «soutenir la mutuelle panafricaine de gestion des risques et la plateforme de surveillance sanitaire, à travers un partenariat nord-sud permettant de coordonner les efforts d’atténuation des effets des changements climatiques, de protéger les catégories vulnérables et de réaliser le développement durable». De son côté, le sénateur Mustapha Djebane a précisé, lors d’une séance consacrée au rôle de la technologie face au changement climatique que «l’Algérie a adopté des techniques telles que l’irrigation intelligente, qui repose sur l’intelligence artificielle, pour économiser l’eau et l’énergie, réduire les coûts et améliorer le rendement agricole, contribuant ainsi à la durabilité du secteur agricole». La même source a ajouté que, «malgré ces efforts, les pays en développement font face à des défis comme le manque d’infrastructures, de financement et de cadres qualifiés, ce qui nécessite un soutien international pour le développement de solutions technologiques et le transfert d’expertises». À cet événement international, le Parlement algérien était représenté par le président de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale au Conseil de la nation, Habib Douagui, en qualité de chef de délégation, le sénateur Mustapha Djebane, et le membre de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdellah Chenini, en sa qualité de président du Réseau parlementaire sur le climat.
L. Zeggane

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