On serait tentés de dire les masques sont tombés mais pour cette chaîne de télévision qui se prétend « porte-voix des sans voix et des opposants algériens » ses accointances et sa collusion avec les ennemis du pays sont connues depuis sa création.
Al magharibia qui a été lancée à la fin des années quatre vingt-six du siècle dernier, quand les enfants de Abbassi Madani qui étaient recherchés pour leur complicité dans des meurtres commis au nom du parti dissout le FIS, et profitant du soutien de certaines parties avaient quitté le pays pour s’installer en Grande Bretagne où ils avaient trouvé aide et soutien de la part de cercles de la mouvance islamiste.
Al magharibia, n’est pas une chaîne comme toutes les autres. Elle a toujours baigné dans la prospérité grâce au soutien financier venu de plusieurs pays notamment le Maroc et les Émirats.
Depuis son apparition sur le panel du satellite Nilesat, elle s’est faite le complice de tous les ennemis de l’Algérie. Elle n’a pas défendu la voie islamiste nationale mais s’est faite plutôt le canal par lequel était véhiculé un discours qui est aux antipodes de l’islam et du nationalisme. Son glissement dans les bras du Makhzen était perceptible depuis déjà quelques années. Les téléspectateurs, du moins ceux qui suivent ses programmes ont sûrement remarqué qu’elle n’a jamais critiqué l’occupation du Sahara occidental par le Maroc, n’a jamais pipé mot contre ceux qui ont normalisé leurs relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Pire encore, elle a même, au nom d’une union maghrébine à la sauce Makhzeno-sioniste, critiqué la position de principe de l’Algérie dans le conflit du Sahara occidental.
Aujourd’hui son rachat par le Makhzen est établi puisque des sites britanniques ont annoncé l’arrivée à la tête de sa direction d’une britannique d’origine marocaine connue pour son appartenance à l’aile dure du Makhzen. Cette information révélée par des sources crédibles en Grande Bretagne confirme la vente, par un des fils de Abbassi, d’une partie ou de l’ensemble de ses actions à un groupe de financiers britanniques d’origine marocaine qui ont inscrit la nouvelle société propriétaire d’Al magharibia sous la dénomination « Al Awras TV Ltd ». Curieusement, cette appellation n’est pas nouvelle et Al magharibia avait émis sous ce sigle quand elle avait traversé une période de crise financière et quand son signal avait été éteint par le propriétaire du transpondeur qui hébergeait ses programmes. Al magharibia défend aujourd’hui les thèses du Makhzen. Elle est allée jusqu’à passer sous silence le génocide contre la population de Ghaza pour s’attaquer sans vergogne à l’Algérie.
Parmi les nouveaux propriétaires de cette chaîne on retrouve également Benothmane Adel, Djebali Adel qui sont des Britanniques d’origine marocaine ou encore Abdulshaneem Khan, un ressortissant anglais d’origine hindoue qui s’est vu installé directeur de la chaîne.
Et en attendant de la voir soumise réellement aux lois et règlements Britanniques qui régissent la liberté d’expression et l’espace médiatique, cette chaîne continue de verser son fiel contre l’Algérie et de faire les affaires du Makhzen.
Slimane B.
