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JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LA VIOLENCE À L’ÉGARD DES FEMMES : La double douleur des Palestiniennes

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La Journée internationale contre les violences faites aux femmes est célébrée chaque 25 novembre. Cette année, cette journée est marquée par une violation sans limite des droits des femmes palestiniennes par l’entité sioniste.

Il n’est pas possible de parler de cette journée sans évoquer le martyr subi par les Palestiniennes, dans la bande de Ghaza notamment, ou des génocides sont perpétués depuis plus de 49 jours. Alors que le nombre de femmes (mamans, filles, grands-mères) ayant perdu la vie durant toute cette tragédie est inestimable, beaucoup de blessées, et de disparues sont à déplorer. En plus de tout cela, des Palestiniennes sont détenues dans les geôles de l’occupant israélien, soit sans charge ou accusation, ou pour (terrorisme), sachant qu’elles sont emprisonnées pour leur action légitime de lutte contre l’occupant sioniste. Il faut savoir que depuis le début de la guerre, l’administration pénitentiaire mène une politique de maltraitance contre les prisonniers et particulièrement les prisonnières palestiniennes. Les conditions sont qualifiées de «très difficiles ». «Nous avons vécu des jours de faim et de soif. Nous avons été battus, aspergés de gaz sans parler des injures et des insultes. Notre joie est grande après la libération des détenues aujourd’hui grâce à la résistance palestinienne », a témoigné Walaa Tanji, une des détenues libérée dans le cadre de l’accord d’échange entre la résistance palestinienne et l’occupant israëlien. « L’administration pénitentiaire a procédé à une fouille à nu des prisonnières et que la majorité d’entre elles ont été menacées de viol », a-t-elle dénoncé.

Les pires méthodes de punitions collectives contre les détenues
À noter que le supplice des femmes palestiniennes dure depuis des années, et leur résistance pour la liberté et la justice perdure. L’on rappellera, à ce titre, qu’en mars 2022, les prisonnières palestiniennes de la prison (Damon) avaient souligné qu’elles étaient exposées aux pires méthodes de violence et de punitions collectives dans les geôles de l’occupation sioniste, notamment la privation des visites familiales, des appels téléphoniques, ainsi que des soins médicaux. À l’occasion de la célébration le 8 mars 2022 de la Journée internationale de la femme, les prisonnières palestiniennes avaient écrit une lettre dans laquelle elles avaient mis en lumière les politiques de l’occupation contre le peuple palestinien, notamment la confiscation des terres palestiniennes, en faveur de la colonisation. Il s’agissait de 32 prisonnières palestiniennes dont 11 mères, une détenue administrative, une mineure et sept prisonnières âgées de plus de 50 ans. La majorité des prisonnières souffraient de maladies chroniques et avaient besoin d’un suivi médical urgent dans un hôpital, faute de médecins femmes dans la prison. Depuis 1967, plusieurs générations de prisonnières se sont succédé et différents modes d’incarcération ont été adoptés par les autorités coloniales.
la prison est en effet devenue un lieu de formation politique, participant à l’affirmation d’une identité de prisonnière politique et au renforcement du corps et du combat collectif national palestinien contre le système politique colonial et ses outils. Cette identité s’est construite et consolidée à partir des luttes conduites depuis les établissements carcéraux de l’occupant pour améliorer les conditions de détention.
Ania Nch.

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