Les 28 premiers délégués régionaux de Jil’FCE se sont réunis jeudi passé à Alger pour lancer le plan d’action destiné à promouvoir et amplifier l’entreprenariat chez les jeunes. En créant Jil’FCE, le FCE a su créer un véritable espace dédié à la jeunesse. Moins de 6 mois après sa création, Jil’FCE compte déjà 400 membres et ne compte pas s’arrêter là. En effet, la section des chefs d’entreprises des moins de 40 ans, lance aujourd’hui un réseau de délégués locaux qui auront la responsabilité de déployer localement le plan d’action 2016 de Jil’FCE. »Chaque délégué local va recruter et constituer un premier cercle de 20 jeunes chefs d’entreprises. Ce cercle va produire d’ici fin mai un rapport faisant un état des lieux de l’entreprenariat chez les jeunes. » a déclaré Sami Agli, Responsable du recrutement de Jil’FCE. Les délégués comptent ainsi donner une lecture des forces et faiblesses locales afin d’orienter les différents leviers de support qu’offre Jil’FCE.
Etats-Unis: la police élimine l’hypothèse du suicide concernant la mort du célèbre musicien Prince
La police n’a relevé « aucun signe de traumatisme » sur la dépouille mortelle du célèbre musicien Prince et n’a « aucune raison de penser » qu’il s’est suicidé, a déclaré vendredi le shérif du comté de Carver, Jim Olson, au cours d’une conférence de presse. »Il n’y a aucune indication à ce stade » d’une overdose, a ajouté Martha Weaver, porte-parole du bureau du médecin légiste. Le corps sans vie de Prince, 57 ans, a été retrouvé dans son complexe de Paisley Park et il a été prononcé mort à 10H07 locales jeudi, a précisé le shérif, sans pour l’instant donner d’explication à ce décès soudain. « Nous n’avons aucune raison de croire à l’heure actuelle qu’il s’agit d’un suicide, le reste entre dans le cadre de l’enquête », a souligné le shérif quand on lui a demandé s’il pouvait s’agir d’un crime »Un signe de traumatisme pourrait par exemple être des traces de violence qui se serait produite, il n’y avait aucun signe de la sorte », a dit le shérif Olson. Il portait une chemise et un pantalon. « Il était habillé » quand il a été retrouvé, a-t-il souligné. La mort de Prince considéré comme l’un des musiciens les plus accomplis de sa génération, a provoqué une onde de choc et les hommages se sont multipliés que ce soit de fans anonymes ou de célébrités.
« Panama Papers »: nouvelle perquisition dans les locaux de Mossack Fonseca
Une nouvelle perquisition a été menée par les autorités panaméennes vendredi dans un bureau du cabinet d’avocats Mossack Fonseca, au coeur du scandale dit des « Panama Papers », a annoncé le procureur chargé de l’enquête. Cette perquisition intervient après que les autorités ont « reçu de nouvelles informations sur la présence possible dans cet immeuble de documentation liée à la gestion de la société Mossack Fonseca », a déclaré Javier Caraballo, le procureur chargé de la lutte contre le crime organisé.Elle vise également à chercher des informations sur les « sociétés qui ont été d’une manière ou d’une autre citées par les médias pour avoir commis possiblement des délits », a précisé M. Caraballo aux journalistes. Lors de cette nouvelle perquisition, « nous avons trouvé une grande quantité de documents qui sont présumés appartenir à la société », a-t-il ajouté. Mais selon lui, le cabinet archive la majorité de ses documents sous forme numérique dans plus d’une centaine de serveurs. Le cabinet d’avocats a indiqué dans un communiqué « sa disposition à collaborer dans le cadre des investigations en cours » et a assuré que les documents présents dans ses locaux contiennent des « informations » dont la justice dispose déjà. Les locaux principaux de Mossack Fonseca avaient déjà été perquisitionnés pendant 27 heures le 12 avril. Les quelque 11,5 millions de documents du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, dévoilés début avril par une centaine de médias dans le monde entier, ont mis au jour un vaste système d’évasion fiscale impliquant de hauts responsables politiques, sportifs ou milliardaires.
Les médicaments de sevrage tabagique n’ont pas d’effets secondaires neuropsychiatriques
Les médicaments de sevrage tabagique, la varénicline et le bupropion, ne semblent pas augmenter la survenue d’effets secondaires neuropsychiatriques graves comparés au placebo, selon une étude publiée samedi dans une revue spécialisée. C’est la plus grande étude à ce jour portant sur la sécurité et l’efficacité des trois traitements de sevrage tabagique de première ligne – la varénicline, le bupropion et les patchs à la nicotine par rapport au placebo chez les fumeurs, avec ou sans troubles psychiatriques, selon la revue. 8.000 participants, âgés de 18 à 75 ans, fumant plus de 10 cigarettes par jour en moyenne, ont participé à l’étude. La moitié avaient ou avaient eu une affection psychiatrique stable (troubles de l’humeur ou psychotiques, anxiété…) et parmi eux environ la moitié prenaient des médicaments psychotropes. Les autres participants (4.028) n’avaient pas de problèmes psychiatriques. Chez les fumeurs sans trouble « psy », il n’y a pas eu d’augmentation significative d’événements indésirables neuropsychiatriques dans les quatre groupes de traitement (1,3% pour la varénicline, 2,2% pour le bupropion, 2,5% pour les timbres à la nicotine et 2,4% pour le placebo) lors du suivi mené après l’arrêt du traitement (9-24 semaines). Chez ceux avec troubles psychiatriques, les taux d’effets indésirables étaient similaires dans tous les groupes (6,5% pour celui de la varénicline, 6,7% pour le groupe bupropion, 5,2% pour celui des timbres à la nicotine et 4,9% pour le placebo) »Notre étude fournit une preuve supplémentaire de l’innocuité de ces médicaments chez les fumeurs souffrant de troubles psychiatriques, qui ont l’un des taux de tabagisme les plus élevés », estime le professeur Robert M. Anthenelli (Université de Californie, San Diego, Etats-Unis), principal auteur de l’étude. Selon lui, l’étude montre aussi, « pour la première fois, que l’efficacité des médicaments est similaire pour les fumeurs qu’ils aient ou non des troubles psychiatriques », la varénicline étant la plus efficace. « La petite augmentation de l’incidence des effets neuropsychiatriques indésirables chez les personnes souffrant de troubles psychiatriques stables quel que soit le traitement doit être mis en balance avec les risques sanitaires importants connus du tabagisme », ajoute-t-il. Les auteurs avertissent que les participants avaient un trouble psychiatrique stable et traité, et que par conséquent les résultats risquent de ne pas s’appliquer aux personnes ayant une maladie psychiatrique non traitée ou instable. Les données de sécurité cardiovasculaires seront disponibles ultérieurement.