Après le décès tragique du jeune franco-algérien Nahel, abattu mardi par un agent de la police française à Nanterre, le parti politique Jil Jadid de Sofiane Djilali dit avoir appris avec consternation les circonstances dans lesquelles l’adolescent s’est fait tuer tout en présentant ses sincères condoléances à sa famille assurant que le temps est à présent au recueillement et à la solidarité avec la famille de Nahel, de manière pacifique et responsable. Dans un communiqué, cette formation politique de la mouvance démocratique rappelle que cette tragédie intervient dans un contexte délétère fait de stigmatisation à outrance de notre diaspora et de déclarations politiques irresponsables ciblant notre pays, de la part de femmes et d’hommes politiques français en mal de vraies solutions, face à des problèmes réels auxquels est confrontée la société française. Des propos racistes et xénophobes ciblant spécifiquement la diaspora algérienne, largement inspirés de nostalgiques du colonialisme que le parti dit avoir toujours dénoncé avant de lancer à nouveau un appel aux politiques français responsables afin qu’ils prennent garde à ne pas participer à l’installation de cette tendance lourde qui consiste à surfer sur la vague des racistes et xénophobes pour des raisons purement politiciennes et électoralistes. Le parti estime, dans le même texte, que ces glissements et dérapages verbaux ne font qu’alimenter et renforcer les rangs de ces racistes et ne manqueront pas de revenir en boomerang tant ils stigmatisent et mettent à l’index des populations entières. Tout en appelant, les pouvoirs publics de porter les messages forts qui permettent de renouer la confiance et d’engager les actions nécessaires pour que la justice puisse faire son travail et rendre justice à la famille de Nahel, Jil Jadid estime que la diaspora doit mieux s’organiser pour mieux défendre ses droits et sa dignité, dans le respect de la loi et ce en s’engageant pour influer les politiques publiques, locales et nationales, et porter et exprimer les choix qui ne la stigmatisent pas.
B. O.