L’Algérie sera hôte de la première édition des Jeux scolaires africains (JSA25), prévue du 5 au 13 juillet 2025, un événement inédit qui réunira des jeunes athlètes venus de l’ensemble des pays de notre continent, qui se voudra « une compétition dans un esprit sportif de fraternité et de promotion des valeurs olympiques », selon l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), organisatrice avec la Fédération internationale du sport scolaire (ISF), de ce rendez- vous sportif africain.
Ces Jeux scolaires africains s’inscrivent dans une démarche visant outre à repérer les talents, viseront à tisser des liens interafricains, dans le monde scolaire et former les compétences des futurs éventuels champions dans diverses disciplines. L’objectif étant, selon les initiateurs de cette compétition du monde scolaire africain de préparer une nouvelle génération d’athlètes pour assurer la participation africaine dans l’ensemble des compétitions internationales à venir, dont les Jeux olympiques de Los Angeles 2028, ceux de Brisbane 2032 et les autres rendez-vous à venir.
Un tremplin pour les futurs champions africains
« Cette première édition, appuyée par le Comité international olympique (CIO) » sera, poursuit l’ACNOA, dans un communiqué « un moment marquant pour le sport africain ». L’organisation des Jeux scolaires africains 2025 s’est concrétisée après la signature d’un protocole d’accord entre l’ACNOA et l’ISF, juillet dernier, lors des Jeux olympiques de Paris.
Cet accord, qualifié d’ « historique » par les responsables, marque un tournant dans le développement du sport scolaire, sur un double plan, local et continental, lequel document vise à renforcer les capacités des jeunes à travers des programmes qui associent compétitions sportives et éducation. « Le sport scolaire doit devenir un pilier central pour l’avenir de la jeunesse africaine », a affirmé Mustapha Berraf, président de l’ACNOA.
Une démarche éducative et sportive d’envergure
Les Jeux scolaires africains ne se limiteront pas à une simple compétition sportive. Ils visent à être un véritable levier pour renforcer la culture sportive dans les milieux sportifs africains en plus de consolider les capacités dès le jeune âge des talents. Ces jeunes auront l’occasion de se préparer pour des événements majeurs comme les Jeux Africains de la jeunesse, prévus décembre 2025 à Luanda, Angola et les Jeux olympiques de la Jeunesse à Dakar, Sénégal.
L’ACNOA et l’ISF partagent une vision commune, selon les organisateurs celle de faire du sport scolaire un vecteur d’épanouissement de la jeunesse africain. Selon Mustapha Berraf « le sport étant un outil puissant pour inculquer des valeurs » il a cité, à titre d’exemple, le respect, l’esprit d’équipe et la discipline, sans manquer de souligner « l’importance » de cette coopération pour l’avenir du sport africain. Le président de l’ISF, Laurent Petrynka, a quant à lui rappelé que « le sport commence à l’école » et de là « les efforts doivent être concentrés » indiquant sur le rendez-vous en question que « ces Jeux marqueront le début de la construction d’un écosystème sportif solide et durable » sur le continent.
Une opportunité pour renforcer les liens interafricains
Au-delà des jeunes athlètes, cet événement contribuera également à la formation des enseignants et des entraîneurs, notamment dans le domaine de l’éducation physique, notamment par la promotion sur le plan local et africain d’une politique sportive visant à booster le sport scolaire, notamment par la création d’un environnement propice à l’épanouissement de la jeunesse et à l’émergence de futurs champions.
La première édition des Jeux scolaires africains qu’abritera l’Algérie juillet prochain, « promet d’être un événement emblématique », et également une opportunité de renforcer les liens entre les nations africaines à travers le sport et l’éducation et aussi permettre à une nouvelle génération de talents africains d’émerger et de briller, dans la durée, sur la scène internationale.
Mohamed Amine Toumiat
