Le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache a affirmé que l’Agence a enregistré, deux années après le début de ses activités, plus de 10.000 projets déclarés d’une valeur avoisinant 4.340 milliards de DA, soulignant que l’AAPI avançait « à un rythme soutenu » pour atteindre l’objectif fixé par les hautes autorités, à savoir 20.000 projets d’investissement à moyen terme.
Rekkache a précisé que, entre le 1er novembre 2022 (date de début des activités de l’AAPI) et le 14 novembre 2024, 10.496 projets ont été enregistrés auprès des guichets uniques décentralisés et du guichet unique des grands projets et des investissements étrangers, soit une valeur globale avoisinant 4.340 milliards de DA, soulignant que ces projets devraient générer plus de 258.000 emplois. Le bilan porte sur 10.303 projets enregistrés par des investisseurs locaux, pour une valeur dépassant 3.365 milliards de DA, devant créer plus de 238.000 emplois, outre 193 projets d’investissements étrangers (directs ou en partenariat), d’une valeur totale de plus de 974 milliards de DA, qui devraient générer plus de 20.000 emplois, a détaillé Rekkache qui a ajouté que ces investissements étrangers proviennent de 27 nationalités des cinq continents. S’agissant des secteurs les plus attractifs, l’industrie représente 47% des projets enregistrés, suivie par le secteur des mines et carrières (12%), les secteurs tertiaires (11%), la construction (10%), l’agriculture (7%), les transports (6%) ainsi que le tourisme et la santé (2 % chacun). Après une analyse préliminaire des projets enregistrés, il a été établi que « plus de 50% sont en phase de réalisation, et 8% en phase d’exploitation », ajoute le DG.
461 assiettes foncières attribuées depuis février dernier
Rekkache a affirmé que ce bilan reflétait « les efforts des hautes autorités en faveur de la promotion de l’investissement dans le pays, et de l’augmentation des exportations hors hydrocarbures », relevant que « l’objectif fixé par le président Tebboune, à savoir atteindre 20.000 projets d’investissement, pourrait être réalisé avant les délais impartis, si les conditions idoines sont réunies ».
Parmi ces conditions, « la mise à jour et l’amélioration du cadre légal et règlementaire encadrant l’investissement, la simplification des procédures, notamment en activant le rôle du guichet unique à travers l’attribution de plus de prérogatives aux représentants des administrations, surtout pour les autorisations nécessaires telles que les permis de construire et d’exploiter », selon le premier responsable de l’Agence. Il s’agit également de « la mise à disposition de plus d’assiettes foncières destinées à l’investissement, à raison de 10.000 assiettes par an, ainsi que des facilités au profit des opérateurs pour l’accès aux crédits bancaires », ajoute le même responsable.
Ania N.