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INTERCONNEXION ÉLECTRIQUE ENTRE L’ALGÉRIE ET L’ITALIE : Le projet Medlink, une des priorités de l’UE

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Le projet d’interconnexion électrique qui doit relier l’Algérie à l’Italie, notamment le projet Medlink, a été au centre des discussions entre le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, et Claudio Descalzi, P-DG de la société italienne Eni, en marge des de la Conférence OMC Med Energy 2025 à Ravenne, en Italie.
Il s’agit de l’un des projets majeurs figurant parmi les priorités de l’Union européenne. Il vise à établir une ligne électrique sous-marine à haute tension de 2 000 mégawatts reliant directement les réseaux électriques des deux pays. Ce projet constitue une étape supplémentaire vers le renforcement de la position de l’Algérie en tant que fournisseur fiable d’énergie, notamment verte, grâce à l’excédent de production nationale généré par les investissements importants que le secteur a connus ces dernières années.
Au cours de la réunion, qui s’est déroulée en présence des PDG de Sonatrach et de Sonelgaz, Rachid Hachichi et Mourad Adjal, ainsi que de plusieurs cadres des deux parties, l’état actuel et les perspectives de coopération entre Sonatrach et Eni, notamment dans le domaine de l’exploration et du développement des hydrocarbures, ont été examinés, selon un communiqué du ministère de l’Énergie. Les deux parties ont mis l’accent sur l’élargissement de la portée du partenariat à de nouveaux projets liés à l’exploitation des hydrocarbures offshore, aux énergies renouvelables, à la production d’hydrogène vert et aux technologies de réduction des émissions de carbone. Claudio Descalzi a exprimé sa grande satisfaction quant à la qualité du partenariat avec les entreprises du secteur, saluant le rôle central qu’elles jouent pour assurer la sécurité énergétique régionale et affirmant l’engagement d’Eni à élargir sa coopération avec Sonatrach et Sonelgaz à travers des projets ambitieux basés sur l’innovation et la transition énergétique. Il a également souligné l’importance de développer les domaines de la formation, de la recherche et développement, ainsi que des énergies nouvelles et renouvelables.
De son côté, le ministre d’État a affirmé l’engagement de l’Algérie à continuer de travailler avec ses partenaires stratégiques, au premier rang desquels Eni, pour intensifier les activités d’exploration et de production et développer les infrastructures, tout en assurant le renforcement des compétences nationales à travers des programmes de formation et d’échanges techniques. Pour rappel, au début du mois dernier, Mohamed Arkab avait reçu, en présence du PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, et de cadres du ministère, une délégation de ENI, conduite par le directeur exécutif des opérations du secteur des ressources naturelles, Guido Brusco, pour passer en revue les relations de coopération et de partenariat stratégique entre Sonatrach et Eni et évoquer les projets en cours et futurs entre les deux parties dans divers domaines, notamment les hydrocarbures, les énergies nouvelles et renouvelables et l’interconnexion électrique. Hier, à Ravenne (Italie), Mohamed Arkab, accompagné d’une importante délégation comprenant le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, le PDG de Sonelgaz, Mourad Adjal, et des cadres du secteur, a pris part à la Conférence OMC Med Energy 2025 dont les travaux sont prévus jusqu’au 10 avril. L’OMC Med Energy regroupe les principaux acteurs du secteur (ministres, responsables gouvernementaux, présidents de compagnies internationales et experts) afin de discuter des défis et des perspectives dans le domaine énergétique, notamment la transition énergétique, la sécurité de l’approvisionnement en énergie et le développement durable dans la région, a indiqué un communiqué du ministère. La participation de l’Algérie à cet événement énergétique international réaffirme sa position en tant que fournisseur stratégique d’énergie et partenaire fiable dans le paysage énergétique mondial, et témoigne de son engagement à contribuer au renforcement de la sécurité énergétique régionale et internationale, selon le communiqué.
M’hamed Rebah

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