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INTEMPÉRIES : Cinq morts dans les inondations à l’Est et au Sud du pays

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Les chutes de pluie qui touchent le Sud du pays et des Wilayas de l’Est ont causé des dégâts, faisant cinq morts à Tamanrasset. Il s’agit de cinq personnes qui se sont noyées dans les crues des oueds, et une autre portée disparue. Les morts sont deux fillettes de 7 et 8 ans qui ont péri dans les crues des vallées de la ville frontalière de Tin Zaouatine, alors que les corps de trois autres personnes (un jeune homme et deux filles) avaient été repêchés par la Protection civile dans la région de Tankaghali.

Ainsi,  il a été fait état du repêchage du corps d’un homme de 65 ans, qui avait été emporté par les crues d’un oued à  Oum El-Bouaghi et du cas d’un jeune de 32 ans frappé  par la foudre  à Guelma. Une opération de sauvetage de trois familles cernées par les eaux pluviales a été également accomplie à Khenchela, alors que trois personnes à bord de deux véhicules légers ont pu être sauvées alors qu’elles étaient cernées par les eaux d’un oued en crue au village Islisekine dans la commune d’Abalessa à Tamanrasset. Ces pluie ont touchés les wilayas de Jijel, Skikda, Annaba, El-Tarf, Constantine, Guelma et Souk-Ahras avec des cumuls qui atteindront ou dépasseront localement 40 mm durant la validité de ce BMS. Les wilayas de Batna, Oum El-Bouaghi, Khenchela et Tébessa sont également concernées par des cumuls qui atteindront  ou dépasseront localement 30 mm durant la validité du BMS. Également, la capitale de la culture arabe, Constantine, a connu, dimanche dernier un épisode pluvieux particulièrement violent. Des routes coupées à la circulation, des trottoirs, des magasins et des maisons inondés. Cette catastrophe est due au réseau d’évacuation des eaux bouché par les saletés. Les services de la voierie de la ville de Constantine, comme habituellement dans quasiment toutes les villes du pays, ont failli encore. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’il y a des pluies violentes qui engendrent des inondations, mais les communes ne retiennent pas les leçons et les citoyens continuent de salir et de ne pas respecter les espaces publics.
Par ailleurs, la wilaya de Skikda, a connu une forte pluie ayant provoqué des inondations samedi dans les communes de Skikda et Hamadi Krouma, ont annoncé, lundi, les services de la wilaya. « L’opération de pompage des eaux se poursuit jusqu’à cette heure sur la RN-44 AB à l’entrée de la ville de Skikda et à la cité Frères-Saker, où les accès aux immeubles ont été submergés isolant des habitants, ainsi qu’à la cité Merdj-Dhib où les rues restent inondées », a indiqué la même source,  faisant savoir que la wilaya de Skikda a enregistré, entre samedi après-midi et dimanche, 141 mm de pluie; ce même responsable a affirmé qu’aucune victime n’est à déplorer. Des pluies torrentielles accompagnées de rafales de vent ont provoqué la coupure du courant électrique dans un bon nombre de quartiers de la partie Est de Skikda, dont Filfila et dans certaines cités comme Hamrouche-Hamoudi, dans la commune de Hamadi-Krouma.
Rappelons que les premières précipitations de pluie qui précèdent la saison d’automne n’ont pas été sans dégâts, encore cette année, car la wilaya de Constantine a été fortement touchée, dimanche dernier, par les pluies diluviennes. En effet, dès qu’une goutte de pluie tombe, c’est le même scénario qui se répète, que ce soit dans la capitale ou dans d’autres wilayas du pays. Des axes routiers deviennent inaccessibles, provoquant des embouteillages monstres et des quartiers coulent complètement sous les eaux. Les avaloirs bouchés et pratiquement jamais nettoyés sont généralement à l’origine de ces inondations, mais le problème serait en fait l’absence d’un véritable plan de prévention contre ce phénomène, sachant qu’à la saison hivernale la situation empire.
Alors que ni les autorités locales, ni les départements ministériels concernés n’ont pu réellement prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce phénomène, les citoyens restent livrés à eux-même et subissent les répercussions de ce laisser-aller permanent et injustifiable, car les recommandations d’experts dans ce domaine ne manquent pas et les moyens non plus, mais la volonté politique n’y est pas pour les mettre en pratique.
Yousra Hamedi

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