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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : Nos élites répondent à l’appel de la Patrie

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L’Algérie, qui a opéré des mutations tous azimuts depuis l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Etat, aura besoin de son élite parmi les scientifiques émérites qui, sous d’autres cieux, font la fierté du progrès technologique.

L’appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Bien au contraire, il a reçu un écho favorable auprès des « maîtres » algériens de l’intelligence artificielle (IA), cette discipline scientifique majeure qui révolutionnera le monde de demain. Celle-ci est désignée, selon le commun des définitions, comme étant un « ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine ».
Ainsi, dans la foulée de la nouvelle vision insufflée par président de la République au secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui place la connaissance et l’innovation au cœur du programme universitaire, le ministre Kamel Baddari a pris la louable initiative de recevoir, ce mardi soir, sous la demeure ministérielle, trois sommités scientifiques qui officient à l’étranger. Il s’agit d’un groupe d’enseignants chercheurs algériens établis à l’étranger. Ces derniers, précise un communiqué ministériel, qui ont affiché leur « pleine disposition » à apporter une contribution « effective » au Conseil scientifique de l’intelligence artificielle.
Il s’agit du Dr Mohamed Senouci, enseignant chercheur à l’Université de Southern Denmark, du Dr Riyadh Baghdadi, enseignant chercheur à l’Université NYU Abu Dhabi et du Dr Merouane Debbah, enseignant chercheur au Technology innovation institute aux Emirats arabes unis. Ces figures scientifiques qui semblent prêtes à relever le défi technologique, retrouvent en face d’eux un ministre pétri de bonne volonté et « tout ouïe » à leur égard. D’ailleurs, Baddari a affiché « le grand attachement du Gouvernement à son élite, tant en Algérie qu’à l’étranger ».
C’est le cas, en effet de le dire, puisque les efforts de l’État en matière d’intelligence artificielle et de mathématiques ont été couronnés par la création de deux prestigieux établissements. Il s’agit de l’Ecole supérieure des mathématiques et de l’Ecole supérieure de l’intelligence artificielle, au sein desquelles les enfants prodiges de la Patrie feraient exploser leur génie. En sus, le ministre a échangé avec ses convives sur le chantier de la numérisation qui va de pair avec le progrès technologique, tout comme le Conseil scientifique de l’intelligence artificielle et les contributions de l’élite algérienne à l’étranger qui, dans une dynamique de groupe, servira à mettre en place l’édifice de l’IA. Comme pour éperonner l’élite algérienne, Baddari la qualifie d’une « partie importante et indispensable sur laquelle compte le pays pour développer l’intelligence artificielle en Algérie, en sus de plusieurs autres volets ».
Pour leur part, les trois chercheurs algériens ont affiché leur « pleine disposition à contribuer de façon effective au Conseil scientifique de l’intelligence artificielle qui leur offre l’opportunité, avec l’élite algérienne établie à l’étranger, de travailler et de mettre au point une stratégie efficace et conforme aux priorités nationales à même de réaliser un bond qualitatif dans de nombreux domaines ».
Farid Guellil

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