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INITIATIVES DE RENFORCEMENT DU FRONT INTERNE ET DE RÉSOLUTION DE LA CRISE AU NIGER : Le Parlement sur les traces du Président

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L’initiative du président Tebboune portant résolution de la crise au Niger ; ainsi que celle ayant trait au renforcement du front interne, ont taillé la part belle dans la double allocution d’ouverture de la session ordinaire parlementaire 2023-2024. En effet, la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée hier, conformément aux dispositions de l’article 138 de la Constitution et à l’article 5 de la loi organique 12-16 du 25 août 2016 définissant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux chambres du Parlement et le Gouvernement, en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l’APN, Brahim Boughali, du Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, et des membres du gouvernement. D’emblée, Brahim Boughali, a affirmé que l’initiative lancée par le président de la République, concernant le Niger participait de la doctrine immuable de l’Algérie reposant sur les solutions pacifiques dans la recherche des solutions aux crises et aux conflits dans les pays, loin de toutes ingérences et interventions militaires étrangères. « Nous saluons l’initiative lancée par le président de la République concernant le Niger, laquelle participe de la doctrine immuable de l’Algérie reposant sur la recherche des solutions pacifiques par la voie du dialogue et la réunion des conditions d’une entente nationale interne dans les pays, loin des ingérences et des pressions étrangères, de même que nous saluons toutes les initiatives visant à rétablir la sécurité et la paix dans les pays voisins et à travers le monde », a affirmé le président de l’APN dans son allocution. Plus loin, il estime que ma conscience politique en Algérie a atteint un niveau qui se reflète positivement sur le rôle de notre pays dans les fora internationaux, l’érigeant en « Etat pivot et influent » aux niveaux régional et international, à la lumière de la stratégie des grands équilibres dans le monde ». Pour Boughali, l’Algérie s’est affirmée par ses positions constantes, qui lui ont valu d’être « un partenaire fiable au sein des différentes instances et organisations, et dans ses relations bilatérales, ajoutant que notre pays est aujourd’hui souverain dans sa décision et libre dans ses choix, n’étant guidé que par ses intérêts supérieurs, ce qui n’est pas à la portée de beaucoup de pays en raison des allégeances, des dictats, de l’endettement et de la situation intérieure ».

« Renforcer le front intérieur était l’initiative présidentielle»
Pour sa part, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a, lui, s’est attaqué au front interne. À ce titre, il a appelé à renforcer le front intérieur en concrétisation de l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour relever les défis auxquels est confrontée l’Algérie. Dans son allocution prononcée à l’ouverture de la session parlementaire ordinaire, Goudjil a mis en avant « la nécessité de renforcer le front intérieur en concrétisation de l’initiative du président de la République », affirmant que « l’Algérie a besoin d’un front intérieur fort pour faire face aux ennemis de l’étranger qui sont, aujourd’hui, sortis au grand jour ». Le président du Conseil de la nation a également salué « la concrétisation par le président de la République de ses 54 engagements, sur la base desquels il a tendu la main à tous pour l’édification de l’Algérie nouvelle », ajoutant que « le premier de ces engagements s’est concrétisé avec l’amendement de la Constitution, permettant ainsi de donner tout son sens à la pratique démocratique et au droit d’expression, tout en préservant le caractère social de l’Etat algérien ». Évoquant, par ailleurs, l’initiative du président de la République en faveur du règlement de la crise au Niger, «  Goudjil a affirmé que celle-ci reposait sur « le rejet de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays », soulignant que la tournée effectuée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, dans certains pays africains « met en évidence la place dont jouit l’Algérie au niveau international ». Et d’ajouter que l’Algérie « n’accepte pas l’ingérence dans ses affaires intérieures et ne s’immisce pas dans les affaires des autres pays », relevant que cette stratégie « dérange beaucoup de gens ».
Brahim O.

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