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Initiative de « consensus national » du MSP : Makri consulte les chefs des partis TAJ et El-Moustakbal

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Makri-Ghoul

Le président du Mouvement pour la société de la paix (MSP), Abderrazak Makri, a rencontré, jeudi et mercredi derniers, les responsables des deux formations politiques de TAJ et El-Moustakbal pour les consulter sur son initiative de « consensus national » en vu des prochaines élections présidentielles de 2019.
Une initiative qui continue à diviser les partis entre ceux qui la refusent catégoriquement et d’autres qui émettent « des réserves », notamment sur la question de président. Dans l’après-midi de jeudi, Makri était chez son «ancien collègue» au siège du parti de TAJ. Le chef de ce dernier, Amar Ghoul, et le président de MSP, discuté ont sur les quatre principes desquels se compose l’initiative de consensus national ; «les dossiers économique, social, politique et international». À l’issue de cette entrevue, Ghoul a affiché son soutien à l’ensemble de ces propositions. Il a cependant appelé à exclure le volet politique de l’initiative, car «Amar Ghoul a insisté sur le fait que son parti en plus des partis de l’allégeance se sont déjà prononcés pour le cinquième mandat, et que le point de discorde réside dans le timing choisi pour cette initiative», indique un communiqué du MSP. À l’inverse, le président du MSP a jugé que «les aspects économique, social, régional et international sont strictement liés avec l’aspect politique» et aussi que’«il est impossible de concevoir à les départager, car la mission de politiciens qui dirigent le pays est d’arriver à réaliser le développement, la confiance et la stabilité dans la société». Les deux partis se sont mis d’accord «sur la nécessité de moraliser la vie politique, lutter contre la corruption et bâtir une économie en dehors des hydrocarbures». Enfin, les deux présidents, Makri et Ghoul, ont souhaité «de continuer les rencontres et le dialogue entre les deux partis dans l’avenir». Sur la même ligne, Makri a vu également le président de Front El-Moustakbal, Belaïd Abdelaziz, mercredi à son siège « dans le cadre de l’initiative de consensus national », souligne un autre communiqué du MSP. À l’issue de la rencontre à huit-clos, Belaïd a semblé donner un écho favorable « sur l’ensemble des points abordés »avec Makri en vue des élections de 2019 : «Le changement ne serait se produire sans ces trois scénarios ; un changement démocratique via des élections libres et transparentes, un changement de l’intérieur du pouvoir ou un changement par la rue», a expliqué le chef d’El-Moustakbal à son homologue du MSP. Mais cette vision fracture avec celle portée par Makri, qui plaide ainsi pour «un quatrième scénario, plus facile et plus raisonnable». Selon lui, le changement est possible à travers «un accord entre tous les partis en prenant compte du changement des circonstances, ce qui est l’essence même de l’initiative de consensus national lancée par le MSP». Makri a aussi fait connaitre la deuxième phase de son initiative, qui consiste à «descendre dans la rue pour rencontrer le peuple et lui expliquer l’initiative» et cela afin de «répandre et élargir» l’idée de consensus national. Depuis le lancement de son initiative, Makri a rencontré à tour de rôle une dizaine de responsables de partis politiques, comme l’a fait cette semaine avec TAJ et El-Moustakbal.
Hamid Mecheri

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