Lors d’une séance plénière présidée mardi par le président de l’APN, Ibrahim Boughali, en présence du ministre de la Communication Mohamed Bouslimani, celui de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, et la ministre des Relations avec le Parlement, Besma Azouar, les députés ont adopté le projet de loi organique relatif à l’information et celui relatif à la prévention et à la lutte contre la traite des êtres humains, ainsi que le projet de loi relatif à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic de stupéfiants et de substances psychotropes. Concernant l’information, le ministre de la Communication a affirmé que le texte de loi devra « contribuer à l’édification d’un système juridique fort qui consolide la liberté d’expression et garantit le droit du citoyen dans l’accès à l’information fiable », ajoutant qu’il « garantira l’exercice médiatique libre et responsable dans le respect de la Constitution et des lois de la République, et permettent de consolider le professionnalisme dans le domaine de l’information, et ce en remédiant aux dysfonctionnements et insuffisances contenues dans les précédentes lois », ce qui contribuera, a-t-il dit, à « l’édification d’une presse libre et intègre dans l’Algérie Nouvelle, système d’information fort, responsable et crédible, qui permet au citoyen de recevoir l’information juste ». Au sujet du projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le trafic de stupéfiants et des substances psychotropes, le ministre de la Justice a souligné qu’il « permettra d’éliminer la problématique de la classification de certaines substances qui se sont propagées dans la société, afin de renforcer les dispositions de prévention des drogues et des substances psychotropes, et de conforter l’assistance et la coopération judiciaires par de nouvelles dispositions qui tiennent compte des dimensions internationales de ce crime dangereux », a déclaré le ministre », précisant que le vote des textes des deux lois « reflète la ferme volonté de l’APN de lutter contre toutes les formes de criminalité grave, et prouve également le niveau de prise de conscience face à ces phénomènes criminels ». Enfin, pour ce qui est du projet de loi relatif à la prévention de la traite des êtres humains, il a indiqué qu’il « permettra de renforcer le système judiciaire qui criminalise ce phénomène dangereux par un texte spécial et cadre avec les engagements internationaux de l’Algérie, d’autant qu’il prévoit des dispositions importantes garantissant la protection nécessaire aux victimes de ce crime, qui a pris des dimensions internationales ».
H. S. A.