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INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN : L’Algérie classée 3e en Afrique

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L’étude sur l’indice de développement humain (IDH) en Afrique que le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) vient de rendre publique, classe l’Algérie, avec un score d’IDH de 0,745, au 3e rang en Afrique.

L’Algérie est devancée par l’île Maurice (0,802) et les Seychelles (0,785). En Afrique du Nord, l’Algérie devance l’Égypte et la Tunisie ex aequo à la 4e place, avec un IDH de 0,731, la Libye (0,718) et le Maroc (0,683). Notre pays devance également l’Afrique du Sud (0,713), le Gabon (0,706), le Botswana (0,693), et Le Cap Vert (0,662). En décembre dernier, dans une allocution prononcée lors des Assises nationales sur « l’Enfance en Algérie: réalisations et défis », organisées au Palais des nations (Club des pins), le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait expliqué pourquoi l’Algérie a décroché des places honorables sur l’indice de développement humain (IDH) en occupant la première place au Maghreb et la troisième en Afrique. « Notre pays a réalisé, en matière de protection de l’enfance, plusieurs acquis traduits par des indicateurs positifs dans le cadre de la réalisation des ODD 2030, notamment en ce qui concerne la scolarisation obligatoire et gratuite, dont le taux s’élève à près de 99% durant l’année scolaire actuelle », avait-il fait savoir. Il avait réitéré, dans ce sens, « l’engagement de l’Etat à maintenir son soutien en vue de garantir toutes les conditions pour une scolarisation de tous les enfants sans distinction à travers toutes les régions du pays, notamment les régions enclavées et les zones d’ombre, et ce, à travers la fourniture de tous les moyens nécessaires, à l’instar de la cantine scolaire, du transport et des structures ». Il avait également rappelé la décision prise par le président Abdelmadjid Tebboune d’augmenter, à la fin 2022, le nombre d’enseignants des trois cycles scolaires à 560 000 enseignants en titularisant tous les enseignants contractuels. Dans le domaine de la Santé, le Premier ministre avait évoqué les efforts permanents de l’Etat afin de garantir une meilleure prise en charge « Mère-enfant », ce qui permettra à l’Algérie d’occuper « les premières places dans le classement mondial en la matière », ajoutant que le taux des mort-nés ne dépasse pas les 24 cas pour chaque 1.000 naissances. Le Premier ministre avait fait remarquer que, malgré la crise économique mondiale, l’État algérien est resté attaché à son aspect social et a préservé les transferts sociaux, assurant ainsi un niveau de vie décent à toutes les familles, en plus des directives du président Tebboune pour augmenter les salaires, mettre en place l’allocation chômage, poursuivre l’octroi des aides aux familles dépourvues et parachever les programmes d’habitat. Au plan juridique, l’Algérie dispose de tout un arsenal en termes de protection des droits de l’enfant, en fonction des mutations que connait le monde, en plus de ce que la Constitution de 2020 stipule en matière des droits de l’enfant à travers la préservation de ses intérêts et sa protection contre toute forme de violence et d’exploitation.
M. R.

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